Les urgences sont en bonne santé au Bas-Saint-Laurent
Contrairement au reste du Québec aux prises avec des urgences bondées, le Bas-Saint-Laurent observe un taux normal d’achalandage et même moindre. Isabelle Malo, présidente-directrice générale du CISSS n’est pas inquiète avec le début de la saison estivale puisque les cas de COVID-19 continuent de diminuer, surtout depuis les 15 derniers jours.
«Je pense que toutes les stratégies que l’on a mises en place au Bas-Saint-Laurent au cours des dernières années pour donner des alternatives à la population afin d’éviter qu’il y ait justement le recours d’aller à l’urgence, ça nous dessert très bien», confie Mme Malo. La réorientation des priorités non urgentes, la mise en place du guichet d’accès de première ligne, le taux d’accès à un médecin de famille qui est supérieur à 89% sur le territoire sont toutes des solutions qui font en sorte de désencombrer les urgences selon elle.
Même si le délai moyen d’un passage à l’urgence est passé de 86 minutes à 114, Gino Beaudoin, responsable de la qualité d’évaluation performance et éthique mentionne que ce résultat fait mieux que le provincial qui s’élève à 170 minutes.
Les six centres hospitaliers de la région sont moins engorgés et fragiles, le séjour sur une civière dans la région est d’approximativement 7 h 30, comparativement au Québec qui se chiffre à 17 h. Aussi, moins de lits sont utilisés chaque jour. Isabelle Malo estime donc que le CISSS est en contrôle de ses urgences et que la situation ne laisse pointer aucune inquiétude quant à la saison estivale.
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