Les sept merveilles du Bas-Saint-Laurent
La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) et le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) lancent aujourd’hui la campagne «Les sept merveilles du Bas-Saint-Laurent» qui vise à réitérer la nécessité de protéger sept territoires naturels au Bas-Saint-Laurent. Pour l’occasion, huit vidéos et une centaine de photos sont lancées pour démontrer la mobilisation pour la protection de ces territoires, leur incroyable beauté ainsi que leur grand potentiel récréotouristique.
Trois des sept territoires ont été protégés en décembre 2020, mais quatre territoires demeurent toujours sans aucune protection.
«Avec l’abolition récente du régime d’exploitation des hydrocarbures au Québec, le dernier obstacle pour la protection des sept territoires dans leur intégralité est maintenant levé. Il est temps pour le gouvernement provincial d’aller de l’avant avec la création d’aires protégées sur chacun des territoires restants», explique Pier-Olivier Boudreault, directeur de la conservation à la SNAP Québec.
«Avec moins de 4 % de territoires terrestres protégés au Bas-Saint-Laurent, il y un rattrapage important à faire. Les sept territoires constituent l’épine dorsale de notre futur réseau d’aires protégées, il est urgent de les préserver», rappelle Patrick Morin, directeur adjoint du Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent.
PRÈS DE 10 ANS D’ATTENTE
Les sept territoires sont en attente de protection depuis une consultation publique exemplaire ayant eu lieu en 2013, où la région du Bas-Saint-Laurent avait été appelée à suggérer au gouvernement provincial des territoires voués à devenir des aires protégées.
«La région a fait son travail, c’est maintenant au tour du gouvernement provincial de passer à l’action. Nous avons sept territoires avec un fort potentiel récréotouristique et une haute valeur écologique. Protégeons-les», estime Bertin Denis, préfet de la MRC Les Basques.
UNE VALEUR INESTIMABLE
Les territoires à protéger se démarquent non seulement pour leur valeur écologique, mais ils représentent d’importants leviers de développement régional. La rivière Cascapédia, par exemple, bénéficie d’une reconnaissance internationale pour la pêche au saumon, alors que la réserve faunique Duchénier a fait l’objet de plusieurs millions de dollars d’investissements pour des infrastructures récréotouristiques.
«En protégeant les territoires au Bas-Saint-Laurent, on s’assure que nos investissements comme gestionnaires sont réellement durables et que le milieu naturel restera intéressant pour les visiteurs», souligne Maxime Gendron, directeur de TERFA et gestionnaire de la réserve faunique Duchénier.
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