Le SFPQ donnera le coup d’envoi à la grève dans la fonction publique
Le 30 mars, les membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec dans les ministères et organismes exerceront une première journée de grève durant la négociation en cours. Les travailleuses et les travailleurs de l’accréditation Fonctionnaires, membres du SFPQ, se sont prononcés pour la mise en place de moyens de pression lourds, pouvant conduire à 10 journées de grève.
«Malheureusement, les services à la population paient déjà pour le manque de vision du premier ministre [François Legault], comme en témoigne l’accroissement des délais pour accéder à plusieurs services publics. Ce gouvernement se plaît à jouer à l’autruche quand vient le temps d’adopter des mesures spécifiques pour améliorer l’embauche et cesser d’être le «club-école» des autres employeurs. Il doit reconnaître que son personnel mérite d’être mieux valorisé et respecté pour le travail accompli. Depuis plus de deux ans, nous lui tendons la main pour trouver des solutions concrètes à l’amélioration des conditions de travail qui permettraient d’endiguer la pénurie de personnel, mais il continue de nier le problème. C’est pour cela qu’on manque de bras dans les services publics québécois», indique Nathalie Garvin, vice-présidente nationale du SFPQ.
La négociation porte sur le renouvellement de la convention collective de quelque 26 000 membres du SFPQ occupant majoritairement des emplois de bureau et de techniciens dans les ministères et organismes québécois. La convention collective de l'accréditation Fonctionnaires est échue depuis le 1er avril 2020.