Jean D’Amour donne son «appui indéfectible» à Jean Charest
Pour la première fois de sa vie, l’ancien député et ministre louperivois Jean D’Amour est devenu membre du Parti conservateur du Canada cette semaine. La raison? La possibilité de voir son ancien chef Jean Charest prendre la tête du parti et, ultimement, devenir premier ministre du pays. «C’est l’homme de la situation», a-t-il lancé.
M. D’Amour a confirmé sa position en marge d’une conférence de presse qu’il devait donner en compagnie du député Bernard Généreux, de l’ex-député libéral provincial Norbert Morin et de l’ex-ministre progressiste-conservateur, Pierre Blais, le 11 mars.
Tous étaient réunis afin d’appuyer «sans condition» la candidature de Jean Charest, un homme décrit comme «un leader naturel, très humain et à l’écoute». Si l’ancien élu libéral provincial n’était finalement pas présent en raison d’un imprévu personnel, cela ne voulait pas pour autant dire qu’il avait changé d’idée, bien au contraire.
«Jean Charest peut compter sur mon appui indéfectible pour la chefferie, a-t-il confirmé rapidement. J’ai travaillé avec M. Charest tellement longtemps que j’y crois. Je le fais aussi par conviction, puisqu’il est pour moi l’homme tout désigné pour diriger le Canada.»
Jean D’Amour a côtoyé Jean Charest lorsqu’il a été attaché politique d’Albert Côté, avant d’être candidat libéral en 2007. M. Charest était aussi chef, lorsque ce dernier a été président national du Parti libéral en mars 2008, puis élu député une première fois à l’élection partielle de 2009.
«Je n’ai pas été surpris du tout [de son retour]. La politique, ça lui coule dans les veines. À ce moment-ci, il est la bonne personne à la bonne place», a soutenu Jean D’Amour, estimant que le Canada a besoin d’une «alternative» à l’équipe libérale fédérale.
«Je suis un gars de centre, centre-droite. Je pense que le Parti libéral s’est éloigné de ça, et aujourd’hui, je crois qu’on peut avoir, chez les conservateurs, un chef progressiste qui va nous amener ailleurs.»
Est-ce que Jean Charest réussira à réunir tous les membres du Parti conservateur, une formation politique où coexistent de nombreuses divergences? Jean D’Amour en est persuadé. «Il y a un homme qui peut réussir le défi de rallier tous les conservateurs du pays et il s’appelle Jean Charest», a-t-il dit.
«Sur le plan économique, il va y avoir des enjeux majeurs dans les prochaines années, alors il nous faut quelqu’un de solide, d’efficace, qui est capable de développer une vision pour le Canada. M. Charest est l’homme tout inclus», a-t-il complété.
Celui qui a aussi été maire de Rivière-du-Loup croit également qu’il serait rafraichissant d’avoir un Québécois francophone, «mais complètement bilingue» prendre le relais d’Erin O’Toole, Andrew Scheer et Stephen Harper à la tête du Parti conservateur.
«Il connaît la politique, le Canada. Il a des contacts partout à l’international, ça va nous servir. Il va faire ça de façon positive et brillante. J’ai juste hâte à la campagne électorale qui suivra la course à la chefferie. Il aura sans doute un programme ambitieux pour le Canada et pour chacune des provinces», a-t-il dit au sujet de celui qu’il considère comme «un grand débatteur» et un «homme de famille».
Quant aux allégations de corruption, revenues à l’avant-plan depuis que le retour de Jean Charest en politique ait été évoqué une première fois, Jean D’Amour ne s’en formalise pas. Il rappelle qu’après des années d’enquête de l'UPAC et des centaines de témoins rencontrés, aucune accusation n’a été portée.
5 commentaires
Comme un saumon qui retourne mourir dans la rivière qui l'a vu n'aitre... TTAWA, notre St-Jean
Baptiste, tout frisé, va aller se faire dé-friser, le même gars qui avait perdu sa job de ministre
des sports à l'époque de Mulroney pour avoir téléphoné à un juge pour influencer sa décision
concernant un athlète ... sauf que ce sont les québécois qui ont eus à le subir par la suite...
JE ME SOUVIENS !
Les canadiens anglais sont moins caves que les ti-counes ... aucune chance contre POILLIÈVRE ...
Je m'en fout, je ne voterai ni pour l'un , ni pour l'autre... je suis trop instruit et intelligent.