Nourrissage des chevreuils : Saint-Antonin aura la situation à l’œil
La présence d’un nombre important de chevreuils dans les secteurs du Chemin du Lac et du rang 1, à Saint-Antonin, est prise au sérieux par l’administration municipale. La Ville assure qu’elle aura la situation à l’œil au cours des prochaines semaines et qu’elle vérifiera que les bêtes ne sont plus délibérément nourries.
Cette situation, qui a fait les manchettes dans la dernière semaine en raison du dépôt d’une pétition de 34 signatures demandant à la Ville d’agir, a été à nouveau discutée dans le cadre de la séance du conseil municipal du lundi 7 mars.
Les élus ont réitéré qu’ils prenaient la situation avec sérieux, mais qu’ils voulaient travailler sur la sensibilisation de la population plutôt qu’opter pour la répression. Selon le maire Michel Nadeau, aucune loi provinciale ne condamne d’ailleurs le nourrissage des cerfs sur une propriété privée.
«Nous ne sommes pas du tout rendus au point où il faut punir les citoyens impliqués. On ne commencera pas à jouer à la police pour la province de Québec», a mentionné le maire Nadeau à ce sujet.
«Pour le moment, on souhaite sensibiliser les citoyens et expliquer les risques associés. C’est une première étape.»
Michel Nadeau a également lui-même abordé ce dossier dans le «mot du maire» qu’il a écrit pour le bulletin municipal du mois de mars. Il y rappelle que le nourrissage des bêtes peut non seulement causer des problèmes de santé importants chez les animaux, mais aussi occasionner d’autres conséquences négatives.
Il nomme par exemple les dommages causés sur la propriété privée, l’attirance de prédateurs comme les coyotes vers les milieux habités et les accidents de la route.
«Des collisions se produisent fréquemment dans le secteur. On ne veut pas qu’un accident grave ait lieu et qu’on perde un de nos proches. C’est pourquoi il faut cesser de nourrir ces cerfs de Virginie», a-t-il dit.
Évidemment, les bêtes présentes dans le secteur ne quitteront pas tout de suite, puisqu’elles savent qu’il est possible d’y trouver de la nourriture. Saint-Antonin espère cependant éviter cette problématique dans les années à venir.
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