Gaétan Ouellet veut un investissement de 20 M$ au Parc national
Gaétan Ouellet, candidat au poste de préfet de la MRC de Témiscouata, y va cette semaine d’une importante revendication sur le plan touristique, soit un investissement de 20 M$ du gouvernement du Québec pour faire du Parc national du Lac-Témiscouata une destination quatre saisons.
«Revendiquer les investissements de 20 millions de dollars de la phase 2 du Parc national est un incontournable pour le développement de la région. De plus, je m’engage à faire inclure le traversier Le Corégone à l’intérieur de l’expérience Sépaq. Nous pourrons poursuivre le travail de bonifier l’expérience : motoneige, quad, vélo, golf, culinaire, culturelle, etc», a expliqué M. Ouellet. Comme pour le Parc national du Bic au Bas-Saint-Laurent, lorsque l’infrastructure de plein air est accessible en hiver, on y effectue la location de chalets.
Le candidat soutient que le leadership de la MRC de Témiscouata doit être exercé notamment au niveau de la promotion de l’offre touristique autant en été qu’en hiver, il cite entre autres la plage de Pohénégamook et le Mont-Biencourt. «À nous, sous le leadership de la MRC et des municipalités, de faire la promotion de nos attraits afin d’être attractif et ce à l’année», a-t-il mentionné.
Son autre engagement de cette semaine rejoint également la forêt, son aménagement et le partage entre les différents utilisateurs. «L’acériculteur permet, par l’entaillage et la production, de générer des retombées économiques importantes pour le milieu. Il y a l’industrie forestière qui récolte le bois pour nos usines qui elles aussi procurent, emplois et retombées économiques. Et enfin, il y a les utilisateurs récréo-touristiques, dont : Parc national, Zec Owen, chasseurs, pêcheurs, etc.», a-t-il d’abord noté.
Gaétan Ouellet a poursuivi avec une proposition qui sera certainement plus controversée, soit de permettre de façon expérimentale la coupe de bois dans les limites du Parc national du Lac-Témiscouata. «À titre de préfet, je m’engage à faire les pressions gouvernementales nécessaires pour permettre la création d’un projet-pilote sur l’aménagement et la récolte de bois à l’intérieur de la superficie couverte par le Parc national», a-t-il mentionné. M. Ouellet parle de gaspillage de bois, faisant même allusion au ravage fait par la tordeuse des bougeons de l’épinette, qui n’a pas cependant affecté sérieusement le territoire témiscouatain jusqu’à maintenant.
Si couper du bois dans le Parc national du Lac-Témiscouata pour soutenir l’industrie forestière est bien vu par le candidat, il en est autrement près des érablières. «Du côté de l’industrie acéricole, l’abattage d’érables productrices de sirop à proximité des érablières crée de la grogne faute de vision gouvernementale de préserver ces érables à fort potentiel de production. Ça devrait être tolérance zéro de couper un érable sain et en santé à proximité d’une érabliere», a indiqué Gaétan Ouellet, qui parle de courage politique de la part du gouvernement provincial pour maximiser l’utilisation de la forêt tout en permettant un aménagement intelligent.
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