Salons de quilles : Denis Tardif tend la main
Le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif, entend les commentaires et les demandes des propriétaires de salons de quilles de la région qui ont critiqué, ces derniers jours, la décision des autorités d’interdire leur réouverture même s’ils se trouvent en zone orange. Bien qu’il souhaite les représenter à Québec, il rappelle que la décision «est très fortement influencée» par la Santé publique.
Dans un communiqué de presse, transmis jeudi après-midi, Denis Tardif dit être «ouvert à organiser une rencontre rapidement avec les propriétaires de salons de quille afin de remettre ce dossier sur le dessus de la pile». Il précise néanmoins qu’il faut rester réaliste, puisque «si la santé publique n’est pas en accord avec la proposition, elle n’a que très peu de chance d’être acceptée», malgré les pressions politiques, économiques ou médiatiques.
Mercredi, dans un article d’Info Dimanche, François Rossignol et Cédérick Ruest-Lajoie, propriétaires du Salon de quilles 600 de Rivière-du-Loup et du Salon de quilles Témis 2.0, regrettaient un manque de considération de la part du gouvernement et des autorités sanitaires. En entrevue, M. Rossignol estimait ne pas sentir l’appui de la part du député de sa circonscription.
«À son bureau, on me conseillait simplement d'écrire une plainte à la Santé publique, et on me donnait un numéro de téléphone pour appeler», avait-il regretté.
Denis Tardif estime toutefois qu’il a toujours été «présent» et à l’écoute des préoccupations des gens d’affaires dans ce contexte difficile de pandémie. Il mentionne que son objectif de les représenter auprès des ministères et du département de la Santé publique ne change pas.
«Mon principal rôle est de représenter les gens de la circonscription afin que les cabinets et l’administration des ministères entendent les commentaires et les demandes des intervenants locaux. Je prends ce rôle très au sérieux et malheureusement, dans certains dossiers, nous ne pouvons obtenir gain de cause. Malgré ça, nous continuons de travailler sur chacun des dossiers qui nous sont présentés», assure-t-il.
Le député souligne que les membres de son équipe et lui «ont communiqué à plusieurs reprises avec M. Ruest-Lajoie et M. Rossignol afin de comprendre leurs demandes au cours des derniers mois».
Denis Tardif convient qu'une décision comme celle de garder les salons de quilles fermés, par exemple, revient au gouvernement. Il précise que celle-ci reste toutefois «très fortement influencée par les recommandations du département de la Santé publique» qui est dirigé par le Dr Arruda.
«Nous avons vécu une situation similaire avec les barrages routiers dans la région. Malgré nos demandes au CISSS, au ministère de la Sécurité publique et à la demande formelle du conseil des maires de la MRC du Témiscouata, la Santé publique ne recommande pas l’implantation des barrages routiers. C’est pourquoi nous avons recommandé aux entrepreneurs vivants des difficultés avec les nouvelles normes sanitaires de contacter la Santé publique régionale plus tôt cette semaine», soutient Denis Tardif.
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