Le Défi Chaîne de vie au sommet du mont Saint-Mathieu
Avec la pandémie, à l'instar de plusieurs autres organisations, le Défi Chaîne a dû revoir certaines de ses activités et s’adapter. Malgré tout, le samedi 17 octobre prochain, les porte-étendards bas-laurentiens, Annie-Claude Michaud et Alain Gagnon, iront planter le drapeau Chaîne de vie au sommet du mont Saint-Mathieu dans le cadre de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe.
Afin de limiter les rassemblements, Chaîne de vie a donc confié la tâche à ses porte-étendards partout dans la province d’aller porter le drapeau. Contrairement aux années précédentes, ils ne pourront pas être entourés des représentants de la chaine du don d'organes. Bien qu’ils seront seuls au sommet, ils seront appuyés dans chacune des régions par les maillons clés de la chaîne de vie (enseignants, élèves, médecins, infirmières, patients en attente d’une greffe, familles de donneurs, policiers, greffés, grimpeurs et citoyens).
«En tant que greffés cardiaques, nous avons l’honneur de représenter un maillon clé de la chaîne du don : les greffées, en plus d’envoyer un message d’espoir aux quelque 800 personnes en attente d’une greffe en ce moment.»
L'organisme a aussi le projet, cette année, de refaire le site Web afin d’y ajouter, entre autres, du contenu qui permettra de mieux informer les familles en regard du don d’organes et de tissus. Les plus grands spécialistes en transplantation y participent déjà alors que nous sommes à préparer des capsules vidéos informatives sur chacun des organes ainsi que du contenu sur l’importance de garder son corps en santé.
CHAÎNE DE VIE
Rappelons que Chaîne de vie a pris naissance, ici, à l’École secondaire de Rivière-du-Loup sous l’impulsion de Lucie Dumont, alors enseignante et aujourd’hui présidente de l’organisme. Chaîne de vie se déploie cette année dans 16 régions du Québec.
La crise de la COVID-19 n’a pas fini de faire des dommages collatéraux alors qu’on rapportait dernièrement que le Québec connaissait son plus bas taux de références et de donneurs des cinq dernières années. Seulement 1,4 % des personnes qui décèdent peuvent devenir des donneurs potentiels. Malheureusement, souligne l'organisme, on estime que près du tiers des familles de donneurs potentiels hésitent encore à autoriser le don d’organes, souvent parce qu’elles n’ont pas eu le temps d’aborder ce sujet avec l’être cher.
Le programme Chaîne de vie mise donc sur l’éducation afin de diminuer ce nombre de refus en préparant les jeunes à devenir des ambassadeurs de la discussion en famille en regard du d’organes et de tissus.
Pour effectuer un don, il suffit de se rendre au defi.chainedevie.org.
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