Une rentrée au primaire particulière
Les enfants fréquentant les écoles primaires de la région connaitront une deuxième rentrée scolaire en un an. Cette fois, leurs classes seront considérées comme des bulles, où ils ne seront pas tenus de respecter la distanciation sociale de deux mètres. Les mots-clés pour ce mois de septembre marqué par la COVID-19 ? Ajustements et sécurité.
«Les mêmes enfants se côtoieront donc à tous les jours pendant leurs cours», précise la porte-parole du Centre de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, Geneviève Soucy. Les groupes ne seront donc plus scindés, comme c’était le cas lors de la rentrée du printemps, les classes seront complètes, selon les ratios élèves-enseignant en vigueur.
Les enseignants ou le personnel intervenant auprès des jeunes à moins de 1,5 mètres dans le cadre de leurs fonctions devront porter le masque et la visière ou des lunettes de sécurité. Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé le 10 aout que le port du couvre-visage est maintenant obligatoire pour les enfants à partir du 3e cycle du primaire, soit de 10 ans et plus dans les aires communes. Ils pourront l’enlever dès leur arrivée dans la bulle de leur classe. Certains élèves pourront être exemptés de porter le masque en présentant un billet médical, selon ce qui a été prévu par la Santé publique. Des masques avec une fenêtre transparente seront aussi mis à la disposition du personnel qui intervient auprès des jeunes ayant des besoins particuliers. Des ajustements seront apportés en cours de route en fonction de chaque élève et de ses besoins d’accompagnement. Ces mêmes règles seront aussi appliquées dans les écoles du Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. «Pour les récréations, si l’espace le permet, on pourra avoir plus qu’un groupe d’élève dans la cour de l’école. Parfois, elles auront lieu en différé lorsque la distanciation sociale n’est pas possible», explique le directeur du Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Bernard D’Amours.
Il sera permis aux enfants de changer de local, par exemple pour se rendre au gymnase, en musique, en arts plastiques ou encore pour rencontrer des spécialistes, si le personnel est en mesure de faire la désinfection des lieux et du matériel utilisé.
«Les jeunes ont une très bonne capacité d’adaptation sur le terrain, ils nous surprennent souvent. Je pense qu’ils vont vite suivre ces consignes, au même titre que le Code de vie de leur école. Le tout sera intégré dans les façons de se comporter entre les murs de l’école selon la routine établie au quotidien par les enseignants», ajoute Mme Soucy.
SERVICES DE GARDE
Pour la manière de fonctionner lors des heures de repas dans les services de garde des écoles de la région, les établissements devront fonctionner au «cas par cas», selon le nombre d’élèves et de classes qui le fréquentent. «Nous allons tenter de garder les mêmes bulles que les classes et les séparer à deux mètres de distance. Il faut encore trouver des solutions pour cet aspect de la vie scolaire», explique Geneviève Soucy. Les écoles, comme le les centres de services scolaire, agissent de manière préventive afin de faciliter le retraçage de contacts par la Santé publique si un cas positif devrait être déclaré dans l’un des groupes. «Le risque zéro n’existe à nulle part dans la société présentement. Si jamais un cas positif est trouvé, on veut être capable d’identifier rapidement les gens à risque», complète Mme Soucy.
Des ajustements seront apportés au quotidien afin que les écoles des Centres de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup et du Fleuve-et-des-Lacs soient prêtes pédagogiquement, tout en protégeant la sécurité des élèves et du personnel.
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