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Frontière avec le Nouveau-Brunswick : une mère de Trois-Pistoles pourra revoir son fils

durée 11 juillet 2020 | 06h05
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Le cri du cœur d’une maman de Trois-Pistoles, qui souhaitait pouvoir continuer la garde de son enfant dont le père habite au Nouveau-Brunswick, a été entendu par les autorités néobrunswickoises. Karine Vincent a confirmé qu’une inspectrice de la Sécurité publique du Nouveau-Brunswick est entrée en contact avec elle pour lui assurer que la situation allait être réglée, jeudi. 

    «Ma cause a été entendue et j'ai reçu ce matin un appel, puis un courriel de la part de la Sécurité Publique du Nouveau-Brunswick confirmant la possibilité de faire la garde partagée avec une entente à l'amiable! Je suis très reconnaissante de ce geste posé de la part de la SPNB. Ce courriel me permettra donc de reprendre la garde partagée», a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux. 

    Ces derniers jours, Mme Vincent avait dénoncé dans les médias qu’elle et son ex-conjoint n’avaient pas été en mesure de procéder à l’échange de leur enfant lors de la plus récente visite à la frontière. Le couple avait été refoulé sous prétexte qu’il n’avait pas de documents légaux signés par un notaire. La mère de famille avait été contrainte de faire demi-tour sans son fils. 

    Pourtant, à la mi-avril, les parents avaient obtenu l’autorisation de se rencontrer, et de s’échanger leur fils pour la garde, dans une zone neutre à la frontière d’Edmundston et de Dégelis. Cette façon de faire a été acceptée pendant plus d’un mois et demi jusqu’à dimanche dernier, le 5 juillet. 

    En tentant de comprendre ce qui avait changé, la mère de famille s’est retrouvée au centre d’un casse-tête bureaucratique, étant référée à la Croix-Rouge, au gouvernement, puis aux autorités sanitaires du Nouveau-Brunswick. Selon ce que rapporte Info Weekend, un média d’Edmundston, «des changements dans les consignes à respecter seraient à l’origine du problème». 

    Quoi qu’il en soit, Karine Vincent a obtenu gain de cause, un énorme «soulagement». Lors de son prochain passage à la frontière afin d’y chercher son garçon, elle pourra montrer le document de la SPNB aux agents du poste de contrôle. 

    La Pistoloise espère maintenant que d’autres parents, prisonniers d’une situation similaire, puissent eux aussi être entendus et écoutés. Elle les invite à entrer en contact avec la Sécurité publique du Nouveau-Brunswick.
     

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