Fin du blocage ferroviaire à L'Isle-Verte
La vingtaine de manifestants qui avaient installé un campement près des rails du Canadien National à L'Isle-Verte le 21 février en matinée en solidarité avec la nation Wet’suwet’en en Colombie-Britannique ont quitté les lieux vers 23 h la même journée.
Un campement de soutien avait été érigé dans le Parc Municipal Samuel-Côté, à l’intersection des rues Gagnon et d’Auteuil. La Sûreté du Québec affirme qu'ils ont pris cette décision de leur propre gré. «Il n'y a pas eu d'intervention directe de notre part», ajoute le porte-parole de la SQ, Louis-Philippe Bibeau.
L'un des manifestants a confirmé que le groupe était formé majoritairement de personnes non-autochtones sympathiques à la cause défendue par les chefs héréditaires de la nation Wet'suwet'en, qui s'opposent au passage du pipeline de 670 kilomètres de Coastal GasLink sur les territoires ancestraux au nord de la Colombie-Britannique.
Ils demandent entre autres la suspension de ce projet de pipeline et que la GRC se retire du territoire de la nation Wet'suwet'en. Une tente avait été installée, et plusieurs manifestants s'affairaient à aménager les lieux en pelletant de la neige. Trois monticules de neige ont été formés sur les rails.
À noter que les participants à cette manifestation ne voulaient pas être identifiés formellement puisqu'ils sont conscients que leurs actions sont illégales. Les manifestants qui bloquaient aussi les chemins de fer à Saint-Lambert, près de Montréal, ont quitté les lieux le 21 février vers 22 h, après des négociations avec le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) et la remise d'une injonction ordonnant le démantèlement de leur barricade.
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