Garderies en milieu familial : manifestation devant les bureaux de Denis Tardif
Une dizaine de responsables de service de garde en milieu familial, membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), ont manifesté ce matin devant les bureaux du député Denis Tardif à Rivière-du-Loup. Elles exigent au gouvernement une meilleure rémunération équivalente à un salaire horaire de 16,75 $.
Des rassemblements comme celui-ci ont été organisés un peu partout en province, vendredi matin. «Choquées par les offres monétaires méprisantes faites par le gouvernement du Québec, les 10 000 RSE de la FIPEQ-CSQ somment la ministre responsable de la Condition féminine [Isabelle Charest] de mettre fin à son silence et de défendre leur droit à la dignité et à un revenu décent», peut-on lire dans une communication envoyée aux médias.
Il faut comprendre que les personnes responsables de services éducatifs ne sont pas rémunérées à l’heure. Elles touchent plutôt une subvention du ministère de la Famille pour offrir les services à domiciles. Selon la FIPEQ, qui a fait estimer les heures travaillées et les dépenses, leur salaire serait de 12,42 $ l’heure (en dessous du salaire minimum).
De son côté, le gouvernement ne fait pas le même calcul et reproche aux syndiquées de faire subir leurs moyens de pression aux parents.
Les manifestations font partie d’une série d’actions qui a été lancée le 31 janvier dernier. Chaque vendredi, des services de garde en milieu familial ouvriront leurs portes de plus en plus tard, 15 minutes à la fois, jusqu’à deux heures plus tard au bout de huit semaines.
Les négociations sont en cours, mais elles n’avancent pas au rythme souhaité par les responsables des services de garde. On reproche aussi au gouvernement de manquer d’écoute.
À Rivière-du-Loup, Denis Tardif a accueilli les manifestantes à son arrivée au bureau. Il a mentionné vouloir porter ce dossier à Québec.
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