Auberge-Motel Le Séjour : Bernard Simard fait une offre à la Ville
Une semaine après que la Ville de Rivière-du-Loup ait ordonné au propriétaire de l’Auberge-Motel Le Séjour, Bernard Simard, de se conformer aux jugements qui ont été rendus par la Cour supérieure dans le dossier de l’immeuble du 166, boulevard de l’Hôtel-de-Ville, l’homme d’affaires revient à la charge avec une offre aux élus.
Dans une lettre qu’il a remise à l’administration municipale en début de semaine, et dont les médias ont obtenu copie, M. Simard s’engage ainsi, dans le cas d’une entente, à faire effectuer lui-même les travaux demandés par la cour dans les 14 unités de logement de l’Auberge-Motel Le Séjour.
Il ajoute également qu’il n’intentera alors pas de nouvelles poursuites en dommages et intérêts contre la Ville et/ou son inspecteur municipal (qu’il identifie). Il demande aussi que ce dernier soit réprimandé «par écrit» pour les «préjudices» que son travail lui a causés personnellement, ainsi qu’à son entreprise, dans cette histoire.
Mais tout cela a évidemment un prix. En contrepartie, il exige de la Ville de Rivière-du-Loup qu’elle lui verse un «dédommagement forfaitaire de 65 000 $» qui, selon lui, «compensera pour les travaux de réaménagement, pour les inconvénients subis par [sa] clientèle, ainsi que pour de nombreux autres frais assumés par [lui-même] au cours des dernières années.»
M. Simard dit souhaiter un «règlement à l’amiable». Il soutient que si son offre est acceptée dans les 30 prochains jours, elle «mettra fin à cette saga inutile, extrêmement dispendieuse pour les contribuables louperivois».
«Si mon offre n’est pas acceptée, elle sera suivie d’une poursuite en dommages et intérêts […] J’ose espérer que la sagesse et la prudence sauront remplacer cet entêtement néfaste et très onéreux dans vos réflexions et ceci pour le plus grand bénéfice de tous vos commettants», a-t-il écrit.
Dans sa lettre, Bernard Simard avance que la Cour supérieure, en mars dernier, lui a donné «entièrement et définitivement raison sur 8 des 9 points en litige», le seul qu’il a perdu l’obligeant en enlever les cuisinières, les hottes et les installations électriques dans certains de ses logements.
Il ajoute que l’inspecteur qui était au dossier en 2013 «est responsable de l’erreur en autorisant, il y a plus de 7 ans, l’installation des poêles, aujourd’hui illégaux».
Invitée à se prononcer au sujet de la démarche de M. Simard, la Ville de Rivière-du-Loup a indiqué qu’elle n’émettrait aucun commentaire.
7 commentaires
Le jugement ordonne de faire les travaux, point final, pas de
taponage ou de contre offre, rien. Il en va de la sécurité des
gens.
Cette stratégie de contre offre et de menace de poursuites pour étirer
le dossier est profondément indécente dans un dossier qui s'est
beaucoup trop étiré dans le temps.
Et les inconvénients subit par la clientèle c'est l'unique problème
du propriétaire qui s'est engagé lui même dans une saga à finir
avec la ville qui, au final aura couté beaucoup trop cher a tout le
monde. Avec le jugement de la cour supérieur, ca doit cesser.
Je te retourne l'invitation.
Pour ma part, à la lumière des frasques qui parsèment le
parcours de M Simard ces dernières années, particulièrement les
incidents du 22 nov 2018 à l'hôtel de ville, j'estime qu'il est
de la prudence la plus élémentaire que de formuler mon
commentaire respectueusement , de façon anonyme.
Mon argument étant que le jugement de la cour supérieure doit
mettre un terme final à cette malheureuse saga pour le bien de
tous à commencer par M Simard lui même.
Un moment donné ca suffit.
PARFAIT !
Asteur règle le 9 ieme point conformément aux instructions de la cour supérieur et on en parle pu. Abus de procédure de la part de M Simard a ce stade ci.