Conseil municipal en bref
Demande pour le prolongement de l’autoroute 20, projet de caserne incendie, conflit avec le pompier Moïse Mayer… plusieurs dossiers ont animé la dernière séance du conseil municipal de Rivière-du-Loup tenue ce mardi 24 septembre.
Dans un premier temps, les élus ont donné leur appui au Réseau des villes innovantes de l’Est-du-Québec (RVIEQ) dans ses démarches auprès du gouvernement du Québec afin de faire prolonger l’autoroute 20 vers l’est.
«On fait partie du RVIEQ et je me verrais mal de ne pas soutenir l’association alors que nous sommes assis à la même table. Ce qu’on demande au gouvernement, c’est de remettre le projet au Plan québécois des infrastructures comme il a dit qu’il ferait, tout simplement», a partagé la mairesse Sylvie Vignet.
CASERNE
La Ville de Rivière-du-Loup a également franchi une étape supplémentaire dans son projet de construction de caserne incendie du côté du quartier Saint-Ludger. En effet, les élus ont adopté la modification de zonage permettant l’agrandissement de la superficie commerciale des terrains situés aux angles des rues Témiscouata et des Cheminots.
Notons qu’aucune personne dans les zones concernées par la modification n’a demandé la tenue d’une approbation référendaire. Il sera toutefois possible de le faire lors de la prochaine étape qui sera elle aussi soumise à cet exercice.
«On va bientôt commencer à travailler le projet pour aller en appel d’offres pour le règlement d’emprunt. Admettons que [le cout du projet] sort à 9 M$ et que les citoyens refusent d’emprunter ce montant pour une caserne, ça va s’arrêter là. Les citoyens ont le droit de se prononcer. Il faudra à ce moment 1250 signatures.»
MOÏSE MAYER
Par ailleurs, la Ville de Rivière-du-Loup a confirmé, avant la période de questions, que le dossier impliquant l’ancien capitaine au Service de sécurité incendie, Moïse Mayer, est clos et qu’elle a obtenu gain de cause.
Rappelons que cette saga judiciaire a débuté à la suite du congédiement du pompier survenu en avril 2014, il y a plus de cinq ans. Elle aura couté 292 000 $ à la Ville de Rivière-du-Loup en frais d’avocats. Moïse Mayer prétextait que son licenciement n’était pas justifié. La cause s’est rendue jusqu’en Cour supérieure.
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