Demande pour une taxe sur les produits pour animaux
Les élus de la MRC de Rivière-du-Loup demandent au gouvernement du Québec d'imposer une nouvelle taxe provinciale sur la nourriture et les articles pour chats et chiens. Ils estiment que les sommes accumulées permettraient aux municipalités de la province de couvrir les frais importants des services animaliers.
Rassemblés ensemble dans la municipalité de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, en mai, les maires de la région ont ainsi adopté une résolution qu’ils ont fait acheminer à la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, au ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, ainsi qu’au député de la circonscription Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif.
Ces dernières années, les frais reliés à la gestion des chiens et des chats errants se sont accentués. Les élus considèrent qu’il faut adresser cette problématique et trouver une solution qui pourrait répondre aux besoins des communautés de l’ensemble de la MRC, mais aussi des autres à travers la province.
«Ce qu’on dit, c’est qu’on veut correspondre aux attentes du gouvernement, mais il faut que celui nous encourage en nous donnant les moyens financiers […] De cette façon [taxe], la responsabilité financière est assumée là où elle doit être, c’est-à-dire par les propriétaires de chiens ou de chats», a fait savoir le préfet Michel Lagacé.
La MRC de Rivière-du-Loup n’est pas à sa première tentative dans ce dossier. En 2015, une résolution similaire avait été adoptée, mais elle n’avait même pas reçu un accusé de réception du gouvernement. Évidemment, on espère cette fois un dénouement différent.
«C’est une question d’être cohérent. La résolution a été réadoptée en soulignant qu’il y a eu des modifications aux lois sur la protection des animaux qui font en sorte que les municipalités doivent assumer encore plus d’obligations par rapport aux chats et chiens.»
Dans ses démarches, la MRC de Rivière-du-Loup a aussi sollicité la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
«La responsabilité, elle n’appartient pas seulement à la MRC de Rivière-du-Loup, mais à l’ensemble des MRC du Québec. C’est aussi pourquoi on demande à ce que la FQM endosse le dossier.»
La MRC de Rivière-du-Loup compte suivre l’évolution de sa demande auprès du député Tardif au cours des prochaines semaines. Elle «aimerait bien que ça se matérialise dans les meilleurs délais».
15 commentaires
Les citoyens qui les ont élus en pensent quoi eux-autres ???
Je vous le dit tout de suite, en tant qu'électeur je n'ai pas voté pour ça, comme la majorité des gens j'en suis sûr.
Tous on comprend très bien la législation et réglementation du gouvernement. Là n'est pas la question. Le problème d'après ce que dit Lagacé '' c'est au propriétaires de chiens et chats de payer pour ce service animalier soit la'' gestion des chiens et chats errants''.D'après lui c'est la faute des propriétaires de chiens et chats s'il y a des des chiens et chats errants et c'est à eux de payer. Je regrette mais ce n'est pas de cette façon que je vois la chose.
S'il y a des taxes à payer pour aider les municipalités (et je ne suis pas contre) à gérer c'est à tous de payer. Pas seulement aux propriétaires de chiens et chats.