Jambes couvertes d’ecchymoses : la commission scolaire fait le point
La Commission scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup nie «catégoriquement» qu’un de ses élèves, un garçon de 9 ans, ait été l’objet de mauvais traitement de la part du personnel scolaire au début juin. La situation avait été dénoncée dans les médias, mardi, par Stéphane Thibault et Josée Tardif, les parents de l’enfant.
Par la voie d’un communiqué de presse diffusé ce mercredi 26 juin, en réaction à un reportage d'un média régional, la direction de la commission scolaire indique que «les résultats d’une enquête externe menée conjointement par la Direction de la protection de la jeunesse et les services d’enquête de la Sûreté du Québec, conclue le 17 juin dernier, ont démontré qu’aucune charge ne devait être retenue à l’égard du personnel scolaire en suivi à cet incident».
Elle dit déplorer «la médiatisation à outrance de ce type de dossier, sachant qu’elle ne peut les commenter publiquement en raison de leur confidentialité». «La commission scolaire rappelle à la population que ses écoles offrent des services de qualité, adaptés aux besoins et capacités de tous les élèves qui lui sont confiés», est-il écrit.
INTERVENTION
Stéphane Thibault et Josée Tardif, qui sont déjà impliqués dans un conflit judiciarisé avec la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, affirment avoir été stupéfaits de retrouver de nombreuses marques sur les jambes de leur fils, le 5 juin dernier en soirée.
«J’ai remarqué la présence d’ecchymoses lorsque je lui ai mis son pyjama. Notre enfant, comme tout autre enfant, ça lui arrive de tomber et de se blesser, mais ce n’était visiblement pas le cas cette fois. Je me suis donc fortement questionné et j’ai appelé ma conjointe pour lui demander si elle avait eu vent de quelque chose, mais non. Nous avons donc poser des questions», raconte M. Thibault, déplorant n’avoir pas été mis au courant d’une intervention auprès de son fils à l’école.
Le jeune garçon, âgé de 9 ans, souffre du syndrome de Joubert. Il a également des problèmes de comportement qui peuvent l’amener à se désorganiser dans différentes circonstances.
Lorsque ces situations se produisent, un plan d’intervention doit être suivi à l’école. Stéphane Thibault est cependant catégorique : aucune façon de procéder auprès de son fils devrait causer les blessures observées.
C’est d'ailleurs à la suite d’une consultation chez le médecin que ce dernier a effectué un signalement à la DPJ. Une enquête a alors été ouverte par la Sûreté du Québec.
Rappelons que la famille Thibault-Tardif se bat depuis plusieurs mois contre la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup afin que leur fille de Saint-Antonin ne soit pas forcée de poursuivre sa scolarisation dans une classe d'adaptation scolaire louperivoise.
Stéphane Thibault affirme toutefois que les deux dossiers ne sont pas liés. «Les gens vont se poser des questions et probablement dire que l'on s'acharne, mais je pense qu'une situation comme celle-ci doit être connue publiquement», a-t-il soutenu.
7 commentaires
L'enquête est réouverte, de nouveaux éléments ont été apportés. Vous allez être encore plus découragée quand la vérité va sortir.
D'ici la, laissons aller les mauvaises langues, il reste quand même des professionnels qui vont trancher !
Comment pouvez-vous penser une chose pareille ??
Avez-vous suivi le déroulement du premier conflit avec la Commission Scolaire, allez-y donc avant de mêler les dés.
Deux dossiers complètement différents, mais comme vous semblez avoir l'imagination fertile !! Ou fébrile ?? Voilà le résultat que ca donne !!
Je pardonne mais j'oublie pas !
Tant qu'à prendre du temps pour écrire ca, mieux avoir resté endormi !!!!
Vous semblez bien entendre mais vous comprenez rien...