Bernard Généreux prêt pour la campagne électorale
Le député fédéral Bernard Généreux a officiellement lancé sa campagne électorale, le 24 mai, en marge de l’assemblée générale annuelle de l’association conservatrice de la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.
Dans la journée, M. Généreux a pu compter sur la présence du député de la circonscription de Louis-Saint-Laurent, Gérard Deltell, à ses côtés. Nul doute, l’homme politique est emballé à l’idée d’obtenir la confiance des citoyens pour quatre nouvelles années.
«Ce qu’on a mis en place depuis 2015, que ce soit les cliniques de passeport ou les tournées, tous les services qu’on a offerts, j’en suis fier. On a travaillé fort pour se rapprocher des gens et leur faire comprendre que nous sommes là pour les aider lorsqu’ils font face à différentes problématiques. Je crois qu’ils l’ont bien compris», a-t-il partagé.
ENJEUX
D’entrée de jeu, MM. Deltell et Généreux indiquent que les dossiers du rapport d’impôts unique, du manque de main-d’œuvre, et par le fait même celui de l’immigration, seront importants pour leur parti au cours de la prochaine campagne.
«Concernant le rapport d’impôt, l’idée c’est d’être pragmatique et responsable. Le Québec est la seule place au Canada où les citoyens doivent faire deux rapports d’impôts, ça n’a pas de bon sens», a expliqué Gérard Deltell, rappelant que les conservateurs ont été les premiers, le 12 mai, à initier le débat à ce sujet, même avant les partis québécois à l’Assemblée nationale.
Évidemment, la pénurie de main-d’œuvre sera également au centre des préoccupations conservatrices. Le PCC propose de ramener des retraités sur le marché du travail à temps partiel, et ce sans pénalité fiscale. Ils souhaitent également un meilleur contrôle de l’immigration.
«Les entreprises sont en manque d’employés spécialisés, on parle de programmation de robots par exemple, et ce n’est malheureusement pas les immigrants qui arrivent à la frontière avec leurs enfants qui ont ces compétences», soutient Bernard Généreux, faisant référence à l’hospitalité de Justin Trudeau. «On veut aller choisir notre clientèle à travers le monde pour venir travailler ici, mais avec des compétences déjà acquises. Il y a des écoles très avancées au point de vue technologique, alors il faut être conséquent dans nos choix d’immigrants.»
DÉFIS
Sur l’épineux sujet du pétrole, les deux hommes ne se cachent pas la tête dans le sable. Ils savent pertinemment que l’accessibilité sociale n’est pas acquise au Québec. La question est également un sujet sensible localement.
Cela dit, ils restent confiants que la proposition des conservateurs d’aménager un «corridor énergétique pancanadien» dans lequel seraient construits à l’avenir tous les oléoducs, gazoducs et lignes électriques, pourrait avoir du sens pour une majorité de gens. Ils espèrent du même coup en finir avec les affrontements entre provinces.
«Ça veut dire que le pétrole de l’Alberta serait envoyé vers l’Est, puis que l’électricité du Québec prendrait la direction opposée. Le Québec a une occasion extraordinaire de faire la transition énergétique vers l’électricité, d’être la province qui va électrifier le Canada. C’est gagnant-gagnant, une construction canadienne pure», souligne Gérard Deltell, ajoutant que la façon la plus sécuritaire, la économique et la plus écologique pour transporter du pétrole, c’est le pipeline. «Dans ce projet, on veut être partenaires avec les Premières Nations, partenaires dans la prospérité», dit-il.
Le député de Louis-Saint-Laurent rappelle qu’il y a actuellement 2000 km de pipeline à travers la province, qu’il y en a neuf sous le fleuve St-Laurent et que le plus récent à avoir vu le jour au Québec a été construit entre Lévis et Montréal. «Et ça marche tellement bien qu’on n’en entend pas parler», complète M. Généreux. «La réalité, c’est que 50 % du pétrole utilisé au Québec provient des États-Unis et que notre consommation du pétrole de l’Ouest s’accentue. Nous sommes un pays producteur de pétrole, nous ne devrions pas à devoir en acheter à l’étranger.»
FORTE ÉQUIPE
Bernard Généreux entame ainsi une 4e campagne électorale avec confiance. Il estime que l’équipe conservatrice pour le Québec est plus forte que jamais, à quelques mois de l’élection. «Les députés ont travaillé comme dix et nous sommes organisés comme on ne l’a jamais été. On a plus de 60 candidats sur 78. De vrais candidats, bien implantés dans leur communauté», décrit-il.
Notons qu’il n’est pas impossible que le chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, effectue une visite dans la région d’ici le 21 octobre prochain.
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