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L’ile Verte : à la redécouverte des sens

durée 7 juillet 2018 | 07h33
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Véritable havre de paix, l’ile Verte est un petit paradis pour les sens. Bercés par le chant des oiseaux, charmés par l’arôme des rosiers et du varech, et époustouflés par la beauté et la simplicité des lieux, ceux qui souhaitent s’évader pour une journée ou s’échapper du quotidien quelques jours, seront conquis. 

    L’ile Verte est une richesse de notre coin du Saint-Laurent qui mérite d’être appréciée…encore et encore. Au plus fort de la saison, c’est d’ailleurs plus de 300 personnes, d’un peut partout en province et du monde entier, qui profitent sans retenu de ses trésors. Peut-être parfois prise pour acquis, ou peut-être simplement oubliée, elle est néanmoins digne de toute notre attention.

    «L’ile Verte, c’est la sérénité, la détente. C’est un autre monde qui permet de décrocher de la vie de tous les jours. Les sites sont merveilleux, le repos est garanti», témoigne avec justesse la mairesse, Louise Newbury. 

    DÉCOUVERTES À VÉLO

    Du long de ses 13 km, du Bout d’en haut au Bout d’en bas, l'ile est parfaite pour une balade de contemplation et surtout de plaisir. Certes, la voiture est accessible grâce au service de traversier, mais notre meilleur ami est certainement la bicyclette. C’est d’ailleurs à vélo, ce lundi 2 juillet, qu’elle a été (re)découverte par l’auteur de ces lignes. Ici, pas de souci, pas de performance. Rien qu’un éventail de beautés et d’émerveillements. 

    Débarqués du NM Peter-Fraser vers 8 h, le retour était prévu pour 16 h 30. Devant nous, plus de temps qu’il n’en faut pour s’offrir les incontournables de l’Île : le Phare, le circuit touristique, la grève, le fleuve, la flore, la faune. Bref, le ciel était bleu, le soleil brillait, la vie était facile. Un état d’esprit qui traduit bien l’essentiel de cet endroit merveilleux. 

    Les cyclistes moins expérimentés seront d’ailleurs heureux d’apprendre que le parcours est très accessible. Guidés par les chemins sinueux, la beauté du décor et une petite brise du fleuve, les pédales tournent toutes seules…ou presque. Pour l’information, la balade, d’un bout à l’autre, prend environ 45 minutes, mais évidemment, le plaisir est de multiplier les arrêts et d’emmagasiner tous les panoramas. Les chemins sont plats, les gens souriants et sympathiques. 

    Sur le chemin, du côté de la rive sud, les nombreuses résidences, plus uniques et colorées les unes que les autres, égaient le chemin. À celles-ci se joignent quelques commerces et petits restaurants, le Centre d’interprétation de l’École Michaud et le Musée du Squelette où les rencontres et récits émerveilleront votre imaginaire. 

    «Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a gardé tout son cachet grâce au règlement d’intégration architectural. Les caractéristiques un peu plus rustiques sont toujours là et ça fait une belle différence.»

    Du côté nord, le sentier mène naturellement au phare, véritable totem et gardien de l’ile. Plus vieux phare au Québec [3e au Canada], celui-ci offre une vue imprenable sur les montagnes de Charlevoix et sur les eaux de l’estuaire du Saint-Laurent. Une vue qu’il ne faut pas manquer et qui vous fera regretter l’oubli de votre appareil photo. Garanti !

    À proximité, sur les rochers ou à même la grève, on pourrait passer des heures à admirer l’horizon, à chercher les phoques et autres mammifères marins qui, parfois, osent se montrer le bout du nez. Oui, l’ile Verte, c’est aussi un oasis de bon temps pour les photographes et les ornithologues amateurs. Plusieurs plantes sauvages de bord de mer marquent les paysages; les rosiers sont partout. Côté faune, malgré le territoire restreint, l’ile comblera petits et grands grâce à une grande variété d’oiseaux et de mammifères. Les chances sont aussi bonnes qu’un cerf de Virginie vous fasse un petit coucou entre deux ou trois bonds: une visite aussi inattendue qu’agréable. 

    RANDONNÉES 

    Si la découverte de l’ile Verte est idéale à vélo, ça ne fait aucun doute, le long de la rive (nord) offre également un point de vue tout à fait différent. Il est tout à fait possible, par exemple, de parcourir les quelques kilomètres reliant le Phare au Bout d’en bas par la grève. Vos efforts seront certainement récompensés par des points de vue uniques et une expérience globale des plus intéressantes.

    Et si comme plusieurs, vous croyez être charmés par cet endroit magique, il est possible de louer une chambre dans l’une des nombreuses maisons de tourisme ou gîtes disponibles. De quoi vous donner le temps de décrocher complètement et de découvrir le territoire sous tous ses angles et ses formes. 

    Parlant de préparation, il est conseillé de bien regarder l’horaire du traversier, unique moyen pour s’y rendre l’été. Si le retour en fin d’après-midi est commun en saison touristique, le voyage en soirée est parfois aussi possible, ce qui permet d’être sur place lors des majestueux couchers de soleil. À cet égard, l’ile n’a aucun complexe, offrant parmi les plus beaux dans la région. 

    À l’image des iles voisines, l’ile Verte est synonyme de détente, de dépaysement et de calme. Mais c’est aussi, par ses habitants et son patrimoine, un lieu où l’histoire est riche et intéressante. Une première expérience sur l’ile vous forcera à y revenir plus tôt que tard. Y allé, c’est y revenir, c’est promis.

     

     

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