Déjà 2 ans de lock-out chez Bérubé GM
Le conflit qui s'éternise entre la direction de Bérubé GM de Rivière-du-Loup et dix employés représentés par la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) atteindra, cette semaine, la barre des 24 mois. Un anniversaire qu’ont «célébré», non pas sans ironie, les salariés et quelques membres du syndicat, le 4 juillet.
Réunies au bord du boulevard Cartier de Rivière-du-Loup, sur l’heure du midi, les personnes impliquées trouvaient important de souligner cette étape symbolique. Après tout, le conflit de travail est, selon le conseiller à la vie syndicale et à la syndicalisation de la CSD, Gilles Prud’homme, le plus long en cours actuellement au Québec.
«Nous nous sommes dit qu’il fallait fêter ça, alors nous nous sommes réunis avec de la pizza», a lancé le syndicaliste avec un ton sarcastique. «Deux ans, c’est long… c’est long. Mais les gars ne sont pas malheureux. Ils sont supportés par le syndicat grâce à des allocations non remboursables. Ils sont payés chaque semaine», a-t-il rappelé.
NÉGOCIATIONS
La situation reste sérieuse. En avril, les deux parties étaient vraiment tout près d’une entente. Or, ça n’a finalement pas fonctionné. Aujourd’hui, la CSD souhaite reprendre les négociations.
«En avril, on avait planifié une assemblée, mais nous n’avions pas les textes finaux de l’entente à présenter aux salariés (…) Depuis, il n’y a pratiquement pas eu de discussions», a ajouté Gilles Prud’homme.
La Centrale des syndicats démocratiques a relancé le conciliateur récemment afin d’en arriver à quelque chose. «Le mieux pour tout le monde, ce serait qu’on s’entende et que les gens retournent travailler.»
BÉRUBÉ GM
De son côté, Patrick Bérubé convient que le conflit traine depuis longtemps. Il a déjà pris contact avec ses avocats pour que ceux-ci rejoignent eux aussi le conciliateur. «C’est long pour tout le monde», a-t-il mentionné. «Notre objectif est de reprendre les discussions, de trouver ce qui est le mieux pour tout le monde, et de clore ce dossier une fois pour toutes.»
5 commentaires
Les allocations donnés sont prise a même les cotisations enlever sur la paie d'autres travailleurs.
Une vrai farce!
de leur mettre un couteau en dessous de la gorge ),le gros du litige concerne le maintient de leur fonds de pension(que je crois maintenant réglé)ils veulent conserver leurs acquis à ce sujet et je crois (à mon avis) que c'est normal.Maintenant le gros du litige concerne la réinsertion des travailleurs,l'employeur veut les faire revenir au travail de façon progressive(pas tous en même temps)(on ne peut pas les blâmer car c'est l'employeur lui même qui à mis la partie garage et carrosserie «à terre»en faisant courir leurs clients dans des petits garages au alentour et les jobs de garantie à l'extérieur,si les clients ont été bien servi ailleurs,la direction du garage devront mettre les bouchés double pour attirer les clients de nouveau....peut importe ce qu'il feront des «Vrais travailleurs»comme vous les jugeront,je m'explique,étant donné que les travailleurs et le syndicat ne plient pas vous les jugez,s'ils plient et que certains ne réintègrent jamais leurs travail vous direz que le syndicat et les membres qui on plus d'ancienneté «on vendu»les plus jeune pour clore le dossier....alors peu importe ce qu'ilS feront des gens diront que les syndiqués ne sont pas correct,si je serais à leurs place j'aimerais mieux me tenir debout kit à me faire traiter de tête dure ou de bornés,que de plier,retourner au travail et de me faire dire que j'ai vendu mes collègues ayant moins d'ancienneté...d'autre on droits à leurs opinions mais c'est la mienne,on ne connait pas tout du dossier,alors difficile de juger,c'est facile être gérant d'estrade quand on se fit aux ragots.....