Plus de 180 élèves vivent les risques de la vitesse et de l’alcool au volant
Environ 180 élèves de 4e et 5e secondaire du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup ont reçu la visite de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et de la Sûreté du Québec afin d’être sensibilisés concrètement aux effets de la conduite avec les facultés affaiblies et de la vitesse au volant le 20 novembre.
Les lunettes de réalité virtuelle de la SAAQ, permettant de montrer de manière immersive les effets de la vitesse sur la distance de freinage à l’aide d’exemples concrets, étaient utilisées pour la première fois dans une école secondaire de l’Est du Québec. «On parle de quatre principales causes d’accidents, la vitesse, la conduite avec les facultés affaiblies, la fatigue et la distraction. Souvent, on va avoir un beau mélange de ces thématiques. On prend un petit verre, on se pense plus téméraire, on a une réflexion moins adéquate, on roule un peu plus vite, on a tendance à plus utiliser nos cellulaires au volant», explique Marie-Christine Côté de la Société de l’assurance automobile du Québec.
De plus, les jeunes, qui sont pour la plupart détenteurs de permis de conduire temporaires, ont pu essayer les lunettes Fatal Vision, qui permettent de simuler les effets de l’alcool sur leur comportement physique, avec l’aide du sergent Dave Ouellet de la Sûreté du Québec. Ils devaient marcher en ligne droite sur un parcours défini et passer divers tests avec les facultés affaiblies par le port des lunettes.
Cette journée de sensibilisation se déroulait dans le cadre de la Semaine de prévention des dépendances. L’objectif est aussi de conscientiser les élèves à l’ensemble des impacts de leurs choix au volant, que ce soit pour de la vitesse, l'utilisation du cellulaire ou la conduite avec les facultés affaiblies.
«De vivre quelque chose en vrai, ça vient chercher la conscience et l’attitude des élèves, c’était le but recherché (…) Il y a des jeunes qui ont déjà des connaissances au niveau de la conduite, qui embarquent avec des plus vieux. On peut faire de la sensibilisation auprès des jeunes adultes qu’ils côtoient et de leur famille. Au lieu de les mettre au défi d’aller plus vite, ils vont peut-être, on l’espère, leur dire de ralentir», souligne Annie Bouchard, adjointe à la vie scolaire au Collège Notre-Dame.
Selon la SAAQ, la proportion des titulaires de permis de conduire âgés de 16 à 24 ans impliqués dans un accident avec dommages corporels était de 22,1% au Bas-Saint-Laurent et de 20,9% au Québec, de 2012 à 2016. Pour la même période, la vitesse est l’une des causes de 58% des accidents mortels n’impliquant que des conducteurs de 16 à 24 ans. La proportion est de 31% pour les accidents mortels impliquant des conducteurs de 25 ans et plus.
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