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Débâcles de la rivière Verte : quand la fin justifie les moyens

durée 23 août 2017 | 06h52
  • Geneviève Desjardins
    Par Geneviève Desjardins

    Journaliste

    Année après année, le Gîte La Grande Ourse de L’Isle-Verte subit les conséquences des débâcles de la rivière Verte. Martine Girard, propriétaire du Gîte depuis 18 ans, a décidé de prendre les choses en mains en réalisant des travaux de plus de 125 000 $.

    Presque chaque printemps, la fonte des neiges cause des embâcles sous le pont de la rivière, entraînant des inondations sur le terrain de Mme Girard, se rendant même jusque dans le sous-sol de sa résidence. Malgré les blocs de béton et les sacs de sables qui lui sont fournis par la municipalité, rien n’arrive à bloquer l’eau.

    «Normalement, j’aurais dû faire des travaux dès la première année, mais je ne voulais pas juste réparer si je ne pouvais pas régler le problème autrement. Comme je n’avais pas de permis, j’étais comme prise devant un mur. Ça ne donnait rien de réparer, car ça allait être à recommencer l’année suivante», explique Martine Girard.

    Toutefois, depuis l’acquisition de sa maison, on ne lui octroyait jamais les permis nécessaires pour faire quelques travaux que ce soit, puisque son terrain était considéré comme une zone inondable. Elle a donc décidé d’engager un arpenteur pour vérifier la réelle zone inondable, ce qui lui a finalement donné la possibilité d’obtenir un permis.

    Plombiers, électriciens, entrepreneur général, entreprise de soulèvement de bâtiments, machinerie lourde ; tous s’affairent depuis presque deux semaines à élever le bâtiment, à réparer les dégâts et à rebâtir des fondations solides pour éviter les inondations dans le futur. Les travaux devraient se terminer dans quelques semaines.

    «Je vais recevoir une petite partie d’aide financière de la sécurité publique, car ça a été déclaré zone sinistrée quelques fois par le passé», poursuit Mme Girard.

    Lors des futures débâcles, elle pourra enfin se reposer, éviter tout le stress et les dépenses que lui apportaient Dame nature, et prendre soin de ses invités comme elle a l’habitude de le faire depuis près de deux décennies.

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