S’il faut en croire le directeur du Service technique et développement durable de Rivière-du-Loup, Gérald Tremblay, le balayage des rues qui bat actuellement son plein respectera les échéanciers prévus. C’est donc dire que le nettoyage des 145 kilomètres de rues louperivoises sera complété d’ici quelques jours.

«Nous sommes dans la cible. Nos prévisions étaient de terminer les travaux à la mi-juin et c’est l’objectif qui sera atteint. Nous sommes même en avance dans certains quartiers», précise M. Tremblay.

Des bris matériels ont fait en sorte que le nettoyage des rues dans le quartier St-Ludger a pris un certain retard dans l’échéancier, mais le directeur assure qu’il sera comblé par l’ajout d’un autre opérateur.

Ainsi donc, malgré les nombreux jours de pluie de mai, les travaux ont pu avoir cours. «Avec la pluie, nous avons seulement besoin de moins d’eau. Par contre, lorsqu’il s’agit de fortes averses, nous ne pouvons pas sortir les balais. Et il y en a eu quand même assez peu», précise-t-il.

PLAINTES

Bien que la Ville priorise les principales artères, notamment utilisés par les cyclistes, certains ont reproché un balayage tardif. Gérald Tremblay s’est dit ouvert à écouter leurs doléances et s’est dit prêt à «ajuster» le tir en collaboration avec le club de cyclisme Rando-Loup.

Il faut aussi savoir que la Ville de Rivière-du-Loup privilégie une rotation lors la détermination des horaires de balayage des rues afin, souligne-t-on, de ne pas toujours favoriser les mêmes quartiers en début de saison.

COUTS

Le budget pour 2017 est de 150 000 $ et l’on se dit confiant de le respecter. À titre comparatif, l’an dernier, la facture s’est élevée à 106 000 $.

Au total, six employés et deux véhicules sont affectés à cette tâche. Il y a trois quarts de travail de 8 heures par jour pour un total d’environ 240 heures par semaine. «Le nettoyage s’effectue 24 heures par jour, à l’exception d’un entretien des véhicules de quatre heures par semaine.»