Le Défi Chaine de vie arrive au Kamouraska
Le Défi Chaine de vie se déroulera simultanément ce week-end sur 12 montagnes du Québec. La montée au Bas-Saint-Laurent aura lieu le 16 octobre à la Sebka de Saint-André de Kamouraska à 9 h 30.
Organisé dans le cadre de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe, l'événement se veut une façon de rappeler à la population toute l’importance de signifier sa volonté relativement au don d’organes à ses proches et sert à financer le déploiement du projet Chaine de vie dans les écoles secondaires du Québec.
Lors de cet événement familial, les équipes-étendard composées de médecins, personnes greffées, familles de donneurs, enseignants, élèves, grimpeurs et personnalités publiques iront planter le drapeau Chaine de vie au sommet de la montagne et le public est invité à appuyer ces équipes en faisant un don ou en venant grimper la montagne en leur compagnie.
MARRAINE
Isabelle Maréchal agit en tant que marraine du Défi Chaine de vie 2016. Animatrice reconnue sur les ondes de Cogeco et chroniqueuse au Journal de Montréal et au Journal de Québec, Mme Maréchal est hautement conscientisée à l’importance du don d’organes puisque son conjoint, Thierry Houillon, a reçu une greffe de foie. «C'est une cause que j'ai toujours appuyée sans me douter qu'un jour, ma famille serait touchée d'aussi près par le don d’organes, souligne Isabelle Maréchal. Lorsque Thierry a appris que seule une greffe de foie pourrait lui sauver la vie, j’ai vraiment réalisé à quel point le don d’organes peut faire toute la différence dans une vie.»
LA PROBLÉMATIQUE
Au Québec, près de 1000 personnes sont actuellement en attente d’une greffe qui pourrait leur sauver la vie. Malheureusement, on estime que près de 40 % des familles de donneurs potentiels hésitent encore à autoriser le don d’organes, souvent parce qu’elles n’ont pas eu le temps d’aborder le sujet avec l’être cher. Par respect pour la famille, l’équipe médicale respecte toujours cette décision.
LE PROJET CHAÎNE DE VIE
Créé pour sensibiliser les jeunes de 15-16 ans au don d’organes et de tissus par le biais de leurs cours d’anglais, le projet Chaine de vie vise à faire de nos jeunes des ambassadeurs de la discussion en famille sur le don d’organes. « C’est sans doute ainsi que les mythes entourant le don d’organes et de tissus disparaîtront d’eux-mêmes et que les jeunes seront mieux outillés pour prendre, en temps opportun, une décision éclairée sur le sujet, explique Lucie Dumont, fondatrice et coordonnatrice du projet Chaine de vie.
Actuellement, le quart des écoles publiques du Québec enseignent l’unité pédagogique Chaine de vie. Les fonds recueillis lors du Défi serviront à poursuivre son déploiement dans toutes les écoles.
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