Projets éoliens: Bas-Saint-Laurent et Gaspésie-Îles unissent leurs forces
Rivière-du-Loup – Après plusieurs semaines de discussions, Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent, s.e.n.c. (ÉÉBSL) et la Régie intermunicipale de l’Énergie Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGIE–GÎM) ont signé, le lundi 7 juillet, une entente d’association au sein d’une coentreprise désignée sous le nom de l’Alliance Éolienne de l’Est. Les coentrepreneurs investiront ainsi conjointement dans les projets éoliens qui seront réalisés dans les deux régions à l’issue de l’appel d’offres en cours pour l’achat d’électricité provenant de parcs éoliens communautaires.
L’Alliance Éolienne de l’Est vise à construire et gérer des projets éoliens totalisant 300 mégawatts ou plus, en partenariat avec des entreprises privées. Ces projets seront tous détenus à 50 % par l’Alliance, dont deux tiers de ces parts publiques par ÉÉBSL et un tiers par la RÉGIE-GÎM, peu importe dans laquelle des deux régions administratives ils seront localisés. Les partenaires de l’Alliance s'assurent ainsi que les retombées du développement éolien profitent à l'ensemble des citoyens des deux régions.
Pour Michel Lagacé, président d’Énergie Éolienne Bas-Saint-Laurent, s.e.n.c., cette alliance entre le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine dans le domaine de l’éolien montre que la solidarité et la collaboration entre communautés sont une solution d’avenir pour le développement de ces régions. « J’espère que cette entente historique ouvrira la voie à d’autres partenariats du même type dans le futur. »
RETOMBÉES ÉCONOMIQUES IMPORTANTES
Au cours des derniers mois, les promoteurs privés actifs au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ont fait connaître aux partenaires publics les projets qu’ils souhaitent soumettre à Hydro-Québec Distribution. Un total de 26 projets sont actuellement en développement dans les deux régions, dont 16 projets au Bas-Saint-Laurent et 10 en Gaspésie-îles-de-la-Madeleine. Ces promoteurs sont Algonquin Power, Boralex, EDF Énergie nouvelle, Enerfin, Éolectric, Hydroméga, Innergex, Invenergy, Northland Power, RES Canada et TCI.
Les partenaires de l’Alliance Éolienne de l’Est devront investir environ 120 M $ pour détenir 50 % des parts de ces futurs parcs éoliens de 300 MW au total. En retour de cet investissement public, ÉÉBSL et la RÉGIE-GÎM se partageront, en proportion de leur participation dans l’Alliance, des profits nets de l’ordre de 10 millions $ par année, pendant 20 ou 25 ans. Si 450 MW de projets étaient réalisés dans nos régions, les bénéfices pourraient aller jusqu’à 15 millions $.
« Pour la Régie, cette alliance permettra de stabiliser ses revenus pour les années à venir, ce qui est très rassurant, considérant les difficultés d’intégration au réseau électrique des projets éoliens basés en Gaspésie », explique le président de la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Richard St-Laurent.
La participation du monde municipal et des nations autochtones dans les projets éoliens communautaires constitue une occasion incontournable d’augmenter durablement les revenus des communautés et de favoriser leur développement pendant les prochaines décennies.
Au cours du mois de décembre 2014, Hydro-Québec Distribution sélectionnera 450 mégawatts de projets éoliens communautaires, dont un minimum de 300 MW de projets en provenance du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
ALLIANCE ÉOLIENNE DE L’EST
Énergie Éolienne Bas-Saint-Laurent est une société en nom collectif qui a été créée, le 6 juin dernier, par les huit MRC du Bas-Saint-Laurent et la Première Nation Malécite de Viger (PNMV) pour servir de véhicule d’investissement collectif. La Régie intermunicipale de l’Énergie Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine existe depuis 2009 et regroupe les six MRC de cette région administrative. La nouvelle Alliance Éolienne de l’Est permet donc à toutes les MRC de ces deux régions, ainsi qu’à la Première Nation Malécite de Viger d’unir leurs forces en vue de la réalisation de projets éoliens communautaires performants au profit des communautés.
7 commentaires
même les choix des emplacement sont louche, pourquoi éparpiller ça ici et là? pourquoi ne pas faire de grand champs comportant des centaines d'éolienne comme on voit d'en d'autre pays.
mais non, au lieu de ca, on les mets dans des endroits pratiquement non accessible pour les gros camion qui les emmenent ($$ pour faire des route), comme sur le club appalaches. on dirait vraiment une vangeance payer avec l'argent des contribuable
Au lieu de rapporter à cette entreprise privée qui a déjà les bras longs au Québec, les profits auraient été dévolus à toute la population du Témiscouata.
Probablement qu'ils sont les petits amis de quelques politiciens que nous connaissons bien.
Et s'il est trop tard, le contrat ou l'entente étant signé, pourquoi ne pas demander à Boralex de le revoir afin de permettre la participation de la MRC afin qu'elle touche davantage suite à l'usage du territoire témiscouatain qui lui est prêté pour faire ses affaires?
Comme des chacals s'entredévorant pour un même os!
Une bonne âme pourrait-elle nous donner pour chacun la propriété pour qu'on sache où s'exporteront nos argents?
Algonquin est en Ontario, je pense et possède la centrale hydroélectrique dans la ville de RDL; EDF, sigle d'Énergie De France; etc.
Pour bien choisir et comprendre, il faut savoir.
Voilà ce que nous demandons à Michel Lagacé car dans ce domaine, beaucoup de gens sont des ignares et le devoir des chefs est de bien informer.