« Nous avons une occasion de changer les choses » - Jean D’Amour
Rivière-du-Loup - Jean D’Amour inaugurait vendredi son local électoral de Rivière-du-Loup, en présence d’une cinquantaine de militants libéraux. À l’instar de ses opposants à l’élection partielle dans le comté de Rivière-du-Loup, le candidat libéral a officiellement lancé sa campagne.
« Ça fait un peu drôle d’entendre parler de campagne électorale, j’avais l’impression d’être en campagne depuis sept semaines » a d’emblée lancé M. D’Amour.
« Pour moi ce qui est important, c’est le développement de ma communauté », a révélé l’ancien maire de Rivière-du-Loup. Illustrant ses propos avec une carte de la circonscription révélant toutes les municipalités de Rivière-du-Loup et des Basques, Jean D’Amour a livré un plaidoyer en faveur des projets et des idées qui émanent de ces communautés. « C’est ça la politique. Je n’arrive pas avec un plan tout fait de notre avenir. Ce sont les citoyens qui le font » a expliqué M. D’Amour.
Pas un mot sur ses opposants de la présente campagne, M. D’Amour a préféré insister sur son désir de faire les choses de façon différente. « On a rendez-vous le 22 juin où on pourra envisager notre avenir sous un nouvel angle. Vous savez, ça fait 15 ans que le comté est dans l’opposition. Il n’y a pas de loi qui dit que ce doit être une opposition éternelle », a évoqué Jean D’Amour
LES JEUNES, LES AÎNÉS ET LE MONDE RURAL
Il a également insisté sur le développement des communautés rurales, mentionnant au passage vouloir travailler à la conservation des écoles, des bureaux de poste et autres services publics dans ces villages de notre territoire. Jean D’Amour a fait état du plan « cinq maisons, cinq familles ».
« Ce qu’on va faire, c’est qu’on va travailler avec le monde municipal, avec leurs idées et leurs initiatives, afin de développer cinq terrains, construire cinq maisons pour assurer l’avenir de nos services publics. Selon Jean D’Amour, il s’agit là du type d’initiative qu’attend le monde rural et il entend porter haut et fort ce message à Québec. Citant en exemples des villages tels Sainte-Françoise, Sainte-Rita et Saint-François-Xavier de-Viger, le candidat libéral a enfin mentionné qu’un tel projet fait partie du rôle qu’a à jouer un député.
Lui qui a rencontré les électeurs dans la presque totalité des municipalités de la circonscription avoue avoir aussi été interpellé par le développement économique et la rétention des jeunes en région et celle des aînés, citant en exemple une de ses rencontres récentes. « Je suis allé à Saint-Jean-de-Dieu et j’ai rencontré Lucien Belzile, ancien maire de la municipalité et qui rendu à l’étape de la retraite. Il est obligé de s’expatrier, de quitter sa communauté parce qu’il n’y a pas de résidence pour retraités à Saint-Jean-de-Dieu. Cela m’interpelle », a mentionné Jean D’Amour.
LE COMTÉ LE PLUS PERFORMANT
Jean D’Amour a conclu son exposé en révélant vouloir faire de la circonscription la meilleure au Québec, la plus performante, sur un horizon de quelques années, s’appuyant sur ses réalisations pour y arriver : « Rivière-du-Loup, quand j’étais maire, a été nommée ville de l’année en 2004, coiffant au fil d’arrivée une ville comme Terrebonne notamment ».
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