Assurance-emploi: le NPD au coeur de la contestation
16 janvier 2013 |
18h35
Depuis l’annonce de la réforme, le NPD a été cœur de la contestation. En novembre, M. Toone a notamment créé, aux côtés d’intervenants régionaux, une Table sur l’assurance-emploi, dont l’objectif premier est la concertation des forces vives de la communauté. Les premières réunions ont eu lieu en décembre et la plus récente ce lundi le 14 janvier. La Table travaille déjà à l’élaboration d’un plan d’action à plusieurs volets pour rejoindre un maximum de citoyens.
Les néo-démocrates ont également contribué à organiser et ont participé à des manifestations contre cette réforme nuisible aux régions, en plus de poser maintes questions à ce sujet à la Chambre des communes, à titre de députés de l’opposition officielle. Une assemblée est prévue pour le 23 janvier à Rimouski et d’autres manifestations sont en préparation pour la fin du présent mois.
« L’importance de ce dossier pour les citoyens de l’Est du Québec commande de laisser de côté la partisannerie et de d’élever le débat afin de mettre à l’avant-plan les intérêts supérieurs des citoyens de la région, peu importe dans quelle circonscriptions ils habitent », indique M. Toone.
M. Caron rappelle que « mon collègue Philip Toone et moi avons déjà invité M. Fortin à se joindre au mouvement que nous avons mis en marche avec les intervenants du milieu. Les personnes impliquées sont surprises par la démarche du député Fortin, qui ne contribue pas à l’unité des forces et dédoublent les démarches. Je rappelle au député bloquiste qu’il nous fera toujours plaisir de collaborer avec lui et travailler avec ceux qui ont à cœur la vitalité et le bien-être de nos communautés ».
« De mon côté, je suis déjà à pied d’œuvre afin de rallier un maximum d’intervenants de ma circonscription afin d’unir nos forces avec les citoyens de l’Est du Québec pour faire cesser cette attaque frontale envers les industries saisonnières de la région. La réforme de l’assurance-emploi crée une injustice contre des personnes qui ne demandent qu’à travailler dans leur milieu à des conditions décentes» ajoute M. Lapointe.
« Je réitère à M. Fortin qu’il n’est pas trop tard et qu’il a toujours l’occasion de se joindre à notre mouvement», conclut de son côté M. Toone. « J’ai la ferme conviction qu’en étant solidaires, nous parviendrons à convaincre le gouvernement de revenir sur sa décision. »
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