Entente de principe entre les étudiants et le gouvernement
Selon La Presse, la hausse des droits de scolarité de 1 778 $ sur sept ans est maintenue (254 $ par année ou 127 $ par session). Toutefois, des économies escomptées sur les frais de gestion des universités devraient permettre de réduire les frais afférents des étudiants.
Les associations étudiantes ne se sont pas prononcées sur l'entente de principe, attendant que celle-ci soit soumise à leurs membres lors d'assemblées générales.
Gestion des universités
Ce sont donc les frais de gestion des universités, dépenses qui ne sont pas liées à leur mission première, qui feront l'objet d'une étude de la part d'un conseil provisoire des universités à être formé. Celui-ci déposera ses recommandations d'ici la fin de l'année, afin d'alléger le fardeau financier des étudiants. On espère ainsi récupérer plusieurs millions de dollars de façon récurrente et par conséquent, diminuer les frais afférents imposées aux étudiants. Ces « frais institutionnels obligatoires » atteignent bon an mal an quelque 800 $ par année dans les différentes universités.
« On fait le pari qu'on va être capable de contrer la hausse des droits de scolarité via une diminution de ces frais-là avec une saine gestion des universités », a confié Martine Desjardins, présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).
Les associations étudiantes s'engagent à transmettre l'entente de principe à leurs membres ainsi qu'à ne pas organiser de manifestations liées à celle-ci.
Photo : François Drouin
« Dans un contexte de maintien de la hausse des droits de scolarité, mais forts d'un souci de résoudre le conflit actuel, nous avons pu identifier des points de rencontre avec les associations étudiantes et ainsi créer un espace de discussion autour de l'enjeu de la gestion des universités », a affirmé la ministre Beauchamp.
De plus, le conseil provisoire devra évaluer, à la lumière des meilleures pratiques, les hypothèses d'utilisation optimale des ressources financières des universités. Le cas échéant, les économies ainsi dégagées seront appliquées en réduction des frais institutionnels obligatoires (FIO).
Pas de manifestation
En contrepartie, les associations étudiantes s'engagent à transmettre l'entente de principe à leurs membres ainsi qu'à ne pas organiser de manifestations liées à celle-ci.
« L'entente de principe intervenue aujourd'hui démontre une fois de plus la volonté du gouvernement du Québec d'assurer aux partenaires des réseaux collégial et universitaire un environnement de haut standard pour l'enseignement, la recherche et le service à la collectivité », a souligné Mme Courchesne.
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