Mylène Paquette rame jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine
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Elle traversera ensuite à Tadoussac, le vendredi 15, avant de revenir à Rivière-du-Loup le 17 où elle demeurera jusqu’au 27. On pourra la rencontrer au Club nautique.
Son retour à la mer est prévu le 28 juillet avec un arrêt à L’Isle-Verte, puis à Trois-Pistoles où elle donnera une conférence dans le cadre du festival Échofête, le dimanche 31 juillet à 11 h.
Sa mission : sensibiliser
En empruntant la voie maritime, elle veut sensibiliser la population à l'importance de maintenir un fleuve en santé et à notre interdépendance entre notre milieu de vie terrestre et le milieu aquatique. Ambassadrice du Saint-Laurent dans le cadre du programme « Le Saint-Laurent : Notre fleuve vivant » de la Fondation David Suzuki, elle propose au public de mieux connaitre le fleuve, trésor de notre patrimoine.
De Montréal aux Îles-de-la-Madeleine, elle fera escale en outre à Rimouski et Gaspé. À la fin de son périple, elle se sera arrêtée dans plus d'une trentaine de localités afin de présenter des conférences et partager le projet Odycéan avec le public.
Mylène Paquette séjourne à Rivière-du-Loup jusqu’au 27 juillet. Elle arrêtera par la suite à L’Isle-Verte et Trois-Pistoles.
Photo : Stéphanie Massé
On peut rencontrer Mylène Paquette et découvrir l'embarcation dans laquelle elle prévoit ramer jusqu'en France à l’été 2012, le Peta. Il est possible de suivre son aventure sur son blogue, Facebook et Twitter ou en participant à l'une de ses conférences offertes sur demande le long de son parcours.
5 000 km sur l'Atlantique
En juin 2012, elle parcourra la distance de 2 700 milles marins (5 000 km) séparant Gaspé et Lorient en Bretagne à la rame et en solitaire, ce qu’aucun Canadien ni Américain n’a osé avant elle. Ce long périple sur un des océans les plus redoutés des navigateurs, l’Atlantique Nord, durera une centaine de jours par températures froides dans des vagues atteignant parfois 12 mètres et des vents pouvant souffler jusqu’à 100 km/h.
PETA
Construite en 2009 en Angleterre, son embarcation Peta est faite de fibre de verre, ce qui lui assure rigidité, légèreté et fiabilité. Ce bateau peut contenir le nécessaire pour assurer à la rameuse un voyage sans assistance pour une période pouvant aller à plus de 120 jours.
De dimensions de 7,3 par 2,8 mètres, Peta peut s’autoredresser s’il chavire et il atteint un poids de 1 200 kg une fois chargé.
La cabine arrière offre un abri hermétique où se trouvent une couchette, l’équipement électronique nécessaire à la navigation, le matériel de communication, l’ordinateur portable, etc. La petite cabine avant abrite le matériel nécessaire à la traversée tel l'ancre flottante, les outils, les matériaux de rechange, etc.
Deux panneaux solaires de 85 watts peuvent charger deux batteries de 85 ampères chacune. Peta est équipé de matériel de sécurité à la fine pointe de la technologie (EPIRB’s, canot et habit de survie, balises de détresse, etc.), de matériel de navigation (GPS, Système d’identification automatique, etc.), de matériel de communication (radio VHF, téléphones satellites, connexion Internet par satellite, ordinateur portable, etc.).
Un appareil à dessaler rend possible la fabrication d’eau potable durant la traversée. L’embarcation contient plus de 400 litres d’eau potable au départ.
Expérience
Seulement 396 personnes ont réussi à traverser les océans du monde entier à la rame, parmi lesquels six Canadiens, soit deux hommes en solitaire et quatre autres en équipage dont Mylène elle-même.
Du 12 janvier au 10 mars 2010, elle faisait partie d’une équipe de six rameurs ayant parcouru les 2 800 milles nautiques séparant le Maroc de la Barbade. Lors de ce voyage, elle accumulé plus de 680 heures de rame en 58 jours.
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