François Lapointe et le NPD disent non au nucléaire sur le fleuve
« On doit intervenir pour s’assurer qu’une évaluation environnementale soit effectuée et que des audiences publiques aient lieu, et ce, pour veiller à ce que les opérateurs nucléaires ne mettent pas en péril le bien-être des Canadiens. » affirmait Nathan Cullen, porte-parole du NPD en matière de Ressources naturelles et d’Énergie, en juillet 2010 dès le début des pourparlers pour que du matériel dangereux — les chaudières à vapeur désuètes de l’usine nucléaire Bruce – fasse l'aller-retour en Suède pour un recyclage partiel en passant par la Voie maritime du Saint-Laurent.
Près d'un an plus tard, ce projet est toujours en préparation malgré l'opposition qu'il soulève.
« Il est inacceptable que les conservateurs prennent une telle décision sans l'accord du Québec et que la population ne soit pas informée en toute transparence sur les options de transport et les risques possibles », d'expliquer François Lapointe, candidat NPD dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, une circonscription qui longe le fleuve sur toute sa longueur.
« J'ai choisi de vivre avec ma famille en Côte-du-Sud à moins de 100 mètres du fleuve, et la plus grande part de nos vacances se déroulent dans le bas St-laurent, le fleuve est au centre de nos vies et je m'oppose strictement à ce que des matières radioactives puissent être transporté dessus. » poursuit le candidat.
« L'industrie nucléaire demande à ce que l'on accepte comme sécuritaire la notion de probabilité quasi impossible, mais le problème avec les déchets nucléaires, c'est qu'une erreur, même minime, peut endommager l'environnement pendant des centaines d'années. Personne n'accepterait un traitement pour régler un mal de tête qui aurait une chance de donner une maladie grave à ses petits enfants! Même une chance sur un million! C'est ce genre de logique que l'industrie cherche à normaliser », explique M. Lapointe.
L’impact des changements climatiques
Le NPD a profité de l’occasion pour soulever un autre important enjeu qui a été jusqu’ici esquivé dans cette campagne électorale est l’impact des changements climatiques sur le Saint-Laurent.
« Les gens ignorent que le niveau des Grands Lacs diminue. Cette diminution du niveau des Grands Lacs serait, d’ici 2055, d’un demi-mètre à un mètre, selon les scénarios types. Le débit sortant du fleuve Saint-Laurent pourrait subir une réduction allant jusqu’à 20 %, ce qui créera des problèmes certains pour la Voie maritime », affirme Guy Caron, candidat néodémocrate dans la circonscription de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques venu à Rivière-du-Loup appuyer François Lapointe.
1 commentaires