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Vivre sur Terre

durée 15 juin 2017 | 05h04

Je me posais une question en regardant, à TV5, l'émission TRIBUS XXI.  Dans cette émission, on fait connaissance avec des tribus primitives qui veulent garder leur identité et leur mode de vie, en plein XXIe siècle.  Je précise tout de suite qu'ici le mot « primitives » n'a aucune connotation péjorative :  il désigne simplement des groupes de gens dont le mode de vie n'a rien à voir avec les avancées technologiques des soi-disant « civilisations » modernes.

Je me posais donc cette question : comment se fait-il que toute notre planète (sauf l'Antarctique) soit occupée, habitée, alors qu'aux yeux d'un observateur un peu douillet, une petite partie seulement de la Terre est, disons, confortable?

Il y a des humains qui vivent dans des pays où les thermomètres marquent souvent 40 degrés à l'ombre, il y a des humains qui vivent dans des régions où la neige ne fond jamais.  Il y a des villages sur pilotis dans des contrées marécageuses et des villages où le vent souffle à peu près en permanence.  Vous comprenez mon propos :  pourquoi les humains ne se sont-ils pas tous réunis dans les régions au moins tempérées du globe?  À partir de quels critères une communauté s'installe-t-elle dans un milieu carrément inhospitalier et choisit-elle d'y rester pendant les siècles des siècles, adaptant sa nourriture, son habillement, ses mœurs à toutes les exigences d'une nature impitoyable?

Bien sûr, vous me direz que si tous les humains n'acceptaient d'habiter que les régions fertiles, agréables, faciles, on manquerait de place très vite!  Je le conçois.  

Mais pourquoi CHOISIR de vivre au nord du nord, ou dans un désert, ou dans une région sans cesse menacée de tsunamis, de typhons, dans un coin infesté de moustiques et/ou de serpents venimeux, sur une île balayée par le vent jour après jour...  Très près de nous, tiens, pourquoi certains de nos concitoyens choisissent-ils de se construire à des endroits où ils savent qu'ils seront inondés régulièrement?

Il y a les réfugiés des guerres, mais finalement très peu de « réfugiés du climat ».  

Il est vrai que le climat n'est jamais aussi cruel que des humains qui font la guerre...

 

commentairesCommentaires

2

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  • Y
    Yoann
    temps Il y a 6 ans
    Je pense qu'une partie de la réponse réside dans la protection de son territoire. À l'instar des animaux, le fait de construire son habitat dans un endroit difficile d'accès, ou inhospitalier, permet de se défendre naturellement contre d'éventuels ennemis. Beaucoup de châteaux forts, en plus d'être entourés de murailles, étaient situés dans des endroits inaccessibles. Pour surveiller, mais pour éviter d'être pris aussi. Reste que c'est quand même curieux de vouloir vivre en plein milieu de la toundra, ou au bord d'un volcan, ou dans un pays où l'hiver dure 6 mois ;)
  • R
    Richard
    temps Il y a 6 ans
    Yoann, ton explication est très pertinente, et... Ta question finale aussi! Pour moi, en tout cas, la répartition géographique de l'humanité est un vrai mystère. La peur d'un ennemi ou d'un prédateur, la disponibilité d'une source alimentaire, voire le besoin de solitude peuvent expliquer l'exploration, mais la fixation pour des millénaires?