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L'objet venu d'ailleurs (2)

durée 30 juillet 2015 | 06h00

Il était dix heures du soir à l'horloge quand Anna et moi avons traversé la rue Hôtel-de-Ville.  Comme tous les dimanches, les trottoirs étaient déserts, les vitrines avaient l'air des yeux ouverts de quelqu'un qui dort debout.  Nous avons marché vite jusqu'à ma maison, sans parler.

Nous sommes tout de suite descendus à la cave.  J'aurais bien pu aller chercher l'objet et le dévisser dans la cuisine ou dans le salon, mais il m'a semblé tout naturel d'aller à la cave, et Anna n'a rien dit.  Elle avait l'air juste un peu surprise, surtout quand je lui ai demandé de fermer la lumière.  Elle m'a regardé avec ses gros yeux de grenouille, puis elle a tendu la main et abaissé le commutateur.

J'avais déjà dévissé les deux parties du cylindre (il me semblait de nouveau très lourd), et aussitôt nous avons été environné par la clarté rouge.  J'ai posé les morceaux de l'objet sur l'établi, et je me suis approché d'Anna.  Je lui ai montré le mur avec la notice d'entretien de la fournaise, puis je lui ai dit:

—Enlève tes lunettes.

Elle a hésité un instant —seulement un instant.  Elle a ôté ses lunettes, les a repliées soigneusement et les a glissées dans la poche de son imperméable.  Ca me fait penser que nous n'avions même pas pris le temps d'enlever nos manteaux avant de descendre à la cave.  Je lui ai montré de nouveau le mur, et j'ai ajouté:

—Peux-tu lire ce qui est écrit?

—Bien sûr, a-t-elle répondu.  Et sans presque reprendre souffle, d'une toute petite voix d'abord, puis avec un enthousiasme croissant, elle lut ce texte immortel:

 

COMMENT INSTALLER ET ACTIONNER LES

POMPES DE CIRCULATION ARMSTRONG.

 

RENSEIGNEMENTS A L'USAGE DU PROPRIETAIRE

A CONSERVER PRES DE LA POMPE.

 

A observer:  avant la mise en marche, soigneusement vérifier si

 

1-La pompe est

a)installée suivant les recommandations formulées dans ce dépliant;

b)convenablement amorcée;

c)adéquatement lubrifiée.

 

2-Le sens de rotation est correct.

 

3-L'alimentation du pouvoir est conforme aux données du moteur.

 

4-Les éléments thermiques sont installés.

 

5-Le système de tuyauterie est propre.

 

VEUILLEZ NOTER

 

Avant la mise en marche de la pompe, le système de tuyauterie doit être complètement nettoyé, rincé et vidé, pour ensuite être rempli de liquide propre. Les scories du soudage et autres matériaux étrangers, les solutions de bouchage et de nettoyage, un traitement d'eau excessif ou inadéquat -sont tous néfastes aux organes de la pompe.  La garantie sera annulée si la présence de l'une ou l'autre de ces conditions est tolérée (Se référer à N/Référence 90.645 -conception et entretien des systèmes de chauffage à l'eau chaude).

 

Anna se tut et ferma les yeux un moment.  Puis elle les rouvrit, regarda autour d'elle avec émerveillement. 

—Qu'est-ce que c'est? me demanda-t-elle;  qu'est-ce que tu as fait?  est-ce que c'est une sorte de rayon laser, ou bien un genre de lampe à infra-rouge?  Qu'est-ce que c'est?

—Je n'en sais rien, répondis-je.  C'est un objet venu d'ailleurs.  Quand je l'ai dévissé, il a émis cette clarté rouge, qui disparaît à la lumière électrique ou quand il fait jour.  Je n'en sais pas plus long.  L'autre semaine j'ai oublié de le revisser pendant toute une nuit, et le lendemain j'ai fait des choses surprenantes, comme réparer une voiture ou guérir ton kyste.  Je ne sais pas du tout comment j'ai pu faire ça, mais je me souviens qu'à ce moment-là je l'ai fait tout naturellement, et je savais comment le faire, exactement. 

Anna s'approcha de l'établi et prit en main les deux parties du cylindre.  Elle les rapprocha l'une de l'autre, et au moment où les bords filetés se touchèrent, la clarté rouge disparut et nous fûmes plongés dans le noir.  Puis Anna sépara de nouveau les deux parties de l'objet, et la clarté rouge revint.  Elle approcha son visage et regarda jusqu'au fond de la partie creuse.  Elle la colla à son oeil comme une lunette d’approche, et je ne vis plus que son visage rouge dans l'obscurité de la cave.

—J'ai un peu peur, dis-je, à cause des radiations.  On ne sait jamais.

—Je n'ai pas peur, répondit Anna.  Cet objet n'est pas malfaisant.

—Qu’est-ce que c’est, selon toi?

—Je ne sais pas.  Tu as dit tantôt que c’était un “objet venu d’ailleurs”...  Où l’as-tu trouvé?  Comment est-il arrivé ici?

—Je l’ai trouvé par terre, tout simplement.  Le long de la rue Lafontaine...  Au coin de Frontenac, je crois.  Je l’ai mis dans ma poche machinalement, et rendu ici je l’ai examiné, il m’a intrigué, j’ai essayé de l’ouvrir, et voilà...  Tu en sais autant que moi.  La nuit suivante, il est resté ouvert.  Penses-tu que des radiations...

—En tous cas il ne doit pas s’agir de radiations nocives, sinon tu serais déjà à l’hôpital.  Non, je crois plutôt que cet objet a des propriétés bénéfiques.  Il semble qu’après avoir été exposé à sa lumière toute une nuit, tu aies été en mesure de faire des choses plutôt...  surprenantes!

Je réfléchis un moment.  Anna s’était assise sur une marche de l’escalier, et moi sur une antique berçante à laquelle il manquait quelques barreaux.  La lumière électrique était toujours éteinte, et la cave baignait dans la douce clarté rouge émanant de l’objet.

—Le cylindre est resté ouvert toute la nuit, c’est vrai, répondis-je.  Mais je ne l’avais pas près de moi:  il est resté sur l’établi, et moi je suis allé me coucher en haut...

—Où est ta chambre?

—Euh... juste au-dessus de nous, au fait.  Maintenant que tu m’y fais penser, mon lit est exactement au-dessus de cet établi...

Anna n’avait pas remis ses lunettes; quand ils n’étaient pas grossis par les verres épais, ses yeux étaient fort beaux.  De grands yeux gris, avec des reflets verts.  Dans l’ambiance toute rouge de la cave, les yeux d’Anna me parurent très doux.

Soudain je me sentis très fatigué.  Je me levai, allumai l’ampoule électrique.  La clarté rouge disparut, bien sûr.  Anna se leva, remit ses lunettes.

—Qu’est-ce que je devrais faire, à ton avis? demandai-je.

—Je ne sais pas.  Demain c’est congé pour nous deux...  Si tu veux je viendrai dans la matinée.  Maintenant il faut que je parte: j’ai mal aux pieds, et je dors debout.

Je la raccompagnai jusqu’à la rue, puis je rentrai, verrouillai la porte.  La lumière était restée allumée à la cave: j’abaissai le commutateur et la clarté rouge revint: nous n’avions pas revissé le cylindre.  Après une très brève hésitation, je fermai la porte de la cave et allai me coucher.

 

* * *

 

Quelle bonne nuit!  Au réveil j’étais parfaitement reposé, et je me sentais merveilleusement en forme.  Toutes mes raideurs dans les mollets et dans les doigts étaient envolées, comme si je n’avais jamais lavé des montagnes de vaisselle, toujours debout devant un évier et les mains toujours mouillées...

La première chose que je fis en me levant fut de descendre à la cave.  Dans la clarté du soleil entrant par la fenêtre basse, le cylindre n’émettait aucune clarté.  Je revissai le couvercle sur le tube creux, glissai le tout dans un tiroir, et remontai.

En me rasant je remarquai deux ou trois changements très subtils: mes cheveux avaient encore épaissi, mon point noir à la base du cou avait disparu, et la peau de mon menton était plus tendue.  En outre j’avais une conscience différente de mon environnement.  Il m’est difficile d’exprimer en mots ordinaires cette extraordinaire sensation de libération, de puissance, de sérénité...

Je finissais à peine un succulent petit-déjeuner quand Anna vint frapper à la porte.  Elle avait l’air d’avoir bien dormi elle aussi, mais à part cela aucun changement...  Elle avait toujours les cheveux raides, les yeux grossis par ses lunettes et la poitrine plate.  Et cet air de gaucherie qui faisait constamment redouter qu’elle ne s’accroche les pieds aux fleurs du tapis.  Pourtant je connaissais très bien son intelligence et sa bonté, et son bon sens aussi.

Elle s’assit en face de moi dans la cuisine, sans parler.  Elle me regardait intensément.  Je plaçai devant elle une tasse de café, un croissant, un pot de confitures.  Elle but lentement le café, mais ne toucha ni au croissant ni à la confiture.

—Tu as laissé l’objet ouvert cette nuit, finit-elle par dire doucement.  C’était une affirmation, pas une question.

—C’est vrai.  C’est si visible?

—C’est...  Pour quelqu’un qui te voit tous les jours, c’est visible.  Je devrais avoir peur, peut-être...  Mais je n’ai pas peur.  Qu’est-ce qui arrive, Gaston?

Depuis la mort de ma mère, Anna est la seule personne qui m’appelle parfois par mon véritable prénom.  Pour tout le monde je suis “Le Gars”...

Anna me regardait fixement, avec ses yeux vilainement agrandis.  J’avançai la main et doucement, très doucement, je lui enlevai ses lunettes.  Puis, sans même avoir besoin de dire les sons azwaves, je posai mes pouces directement sur ses yeux, sans qu’elle abaisse les paupières.  Il fallait qu’elle ait une volonté de fer, en plus d’une confiance absolue, pour garder ainsi ses yeux ouverts jusqu’à ce que je les touche. 

J’ai rétabli la courbure du cristallin par simple réarrangement de la surface ductile, et je l’ai fixée.  Quand j’ai retiré mes pouces, Anna a fermé les paupières très fort pendant quelques secondes.  Puis elle a rouvert les yeux et m’a  détaillé de la tête aux pieds, avant de promener son regard de gauche à droite.  Après un moment elle s’est levée, s’est approchée de la fenêtre et a regardé dehors avec avidité.

Quand elle s’est retournée vers moi, ses magnifiques yeux gris étaient pleins de larmes.

—Je vois normalement, a-t-elle balbutié... Je vois comme quand j’avais huit ans!  Et ça va rester comme ça, je le sais.  Je ne sais pas comment tu as fait, mais tu a corrigé ma vue, simplement avec tes doigts...

—Il me serait difficile de t’expliquer très clairement, répondis-je.  Mais je savais que je pouvais le faire, et je savais quoi faire.  C’est tout.  Tu as raison, ça va rester comme ça.  Ta vision ne s’affaiblira jamais, même quand tu auras quatre-vingts ans, ajoutai-je avec un sourire.

Elle ramassa ses lunettes sur la table, les contempla un moment, puis les lança sur le plancher et les piétina à grands coups de talons.  Elle sanglotait en dansant sur les montures tordues et les débris de verre.  Quand enfin elle se rassit, essoufflée mais calmée, elle me dit, en souriant à travers ses larmes:

—Je n’ai plus mon kyste sur le nez, et je n’ai plus besoin de lunettes.  Je ne sais pas quel est cet objet que tu as trouvé, je ne sais pas quel effet il a produit sur toi, mais il me semble que je vis un conte de fées.  Je me sens comme Cendrillon.  Un peu plus et je pourrais presque devenir belle!

—Tu as toujours été belle, répondis-je.  Seulement personne ne le voyait.  Tu étais comme la statue avant que le sculpteur ne la sorte du bloc de marbre dans lequel elle était enfermée.  Au fait...

Je la fis lever, je fis glisser son mauvais corsage et son pauvre soutien-gorge.  Elle frémit un peu, mais se domina et resta immobile.  Je posai mes mains sur les petits renflements qui lui tenaient lieu de seins, et je réussis assez facilement à décoder la structure interne des glandes.  J’enclenchai prudemment un processus d’accélération compensatoire, et j’en suivis très attentivement le développement. Il me fallut près d’une minute pour atteindre un résultat...  satisfaisant.  Quand je retirai mes mains, Anna resta immobile un moment, les yeux baissés sur ce qui désormais était une opulente poitrine, ferme, douce, satinée.  Puis elle croisa les bras comme pour soupeser ses seins tout neufs, et se mit à rire nerveusement.

—Mon Dieu, comment vais-je faire pour cacher tout ça maintenant?

Elle s’avança vers le miroir accroché dans la porte de la penderie et admira un long instant sa nouvelle silhouette.  Elle tourna sur elle-même, sans pudeur, observant curieusement le balancement harmonieux que déclenchait chaque mouvement.  Puis elle vint se planter en face de moi.  Ses mamelons étaient gonflés, et ça je n’y étais pour rien.  Elle noua ses bras autour de mon cou, et resta longtemps ainsi, liée à moi avec plus de force que je ne l’en aurais cru capable.  Elle tremblait de tout son corps, et je sentais des larmes chaudes me couler dans le cou.

Finalement elle se calma un peu.  Elle se tourna et rajusta son corsage tant bien que mal, oubliant —pour cause!— son pauvre soutien-gorge.  Puis elle s’assit, posa ses coudes sur la table et son menton sur ses mains, et me fixa de ses magnifiques yeux gris.

—Qu’est-ce que tu vas me faire encore?

Sa question me prit au dépourvu.  Je n’avais rien planifié, rien prévu.  Tout ce que j’avais fait, je l’avais fait par impulsion, simplement.  J’essayai de lui expliquer, mais elle m’interrompit:

—Te rends-tu compte, Gaston, que tu possèdes un pouvoir fabuleux?  Tu es devenu l’homme le plus puissant du monde.  Nous ne savons pas comment ni pourquoi cet objet, dans la cave, te donne un tel pouvoir, mais le fait est là:  tu es devenu un...  mutant, presque un dieu.  Qu’est-ce que tu vas faire maintenant?  A moi tu as donné la beauté (car je suis belle maintenant;  il suffit que je m’arrange un peu les cheveux et que je m’achète quelques robes...), mais après?  Il y a tant de souffrance dans le monde, tant de maladies...

—Arrête, Anna!  Tu vas trop vite.  Je ne sais pas ce que je vais faire.  Toi, je te l’ai dit, tu as toujours été belle.  Même maintenant, tu vois, tu penses au bien que nous pourrions faire...  Viens!  Allons nous promener un peu.  C’est notre jour de congé, après tout...

—Mais je ne peux pas sortir ainsi, je suis... indécente, s’exclama-t-elle en croisant les mains sur son corsage tendu à éclater.

Je pouffai de rire, et elle en fit autant après un instant.  Puis nous avons ramassé les débris de ses lunettes et son soutien-gorge, nous avons déposé le tout dans la poubelle et nous sommes sortis dans le chaud soleil de midi.  Anna avait un peu d’argent, et pour ma part je n’avais rien dépensé de ma dernière paie.  Nous sommes allés au centre commercial acheter une robe et quelques autres accessoires pour Anna, puis elle a voulu se faire coiffer...

—Je ne suis jamais allé dans un salon de coiffure, me confia-t-elle.  Je n’aurais pas su endurer les sourires condescendants...

Je passai l’heure suivante à lécher les vitrines, puis je m’achetai un roman policier et j’allai prendre un café, dans un casse-croûte d’où je pouvais voir la porte du salon de coiffure.  J’en étais au milieu de l’histoire (et j’avais trouvé le meurtrier depuis longtemps!) quand enfin elle sortit, vêtue de sa nouvelle robe et coiffée avec simplicité, mais avec goût.  Elle était très belle.

Nous avions faim.  Je me suis arrêté devant un restaurant, mais Anna n’a pas voulu entrer:

—Je pèle des légumes et je décore des assiettes depuis trop longtemps dans l’arrière-cuisine de Giovanni, me dit-elle doucement.  Je suis un peu allergique aux restaurants...

—J’ai quelques légumes et des steaks au frigidaire...

—Allons chez toi!  s’écria-t-elle en riant.  Je suis la championne mondiale pour les légumes en tous genres;  si tu sais griller un steak, nous aurons un festin de rois...

Elle s’interrompit, sa main sur mon bras et sa lèvre frémissante.  En face de nous il y avait une vitrine faisant miroir;  elle était vraiment très belle.

—Un festin de rois, comme dans les contes de fées, continua-t-elle après un moment.  Ecoute, Gaston, il faut que tu saches...  Ce n’est pas de la reconnaissance...  Même avant je...  Enfin je...

 

Elle balbutiait, les yeux baissés, le rose aux joues.

—Tu sais Anna, moi aussi...  Je veux dire...  Même si tu redevenais comme avant...  Enfin, ça ne changerait rien.

—Ca changerait que je n’aurais jamais accepté.  J’avais peur...

J’ai pris son visage entre mes mains et je l’ai forcée à me regarder dans les yeux.

—Le mots n’ont pas d’importance, ni ce qui aurait pu arriver si...  Notre vie commence aujourd’hui, d’accord?  Maintenant.  Tu n’as pas de famille, je crois.  Je suis seul moi aussi.  C’est fini.  Maintenant nous sommes...  ensemble.  Cet objet venu d’ailleurs...  Nous déciderons plus tard ce que nous voulons en faire.  Viens, allons manger.  J’ai très faim.

Elle m’a fait un drôle de sourire, un sourire inattendu, presque...vorace:

—Moi aussi j’ai très faim.  Pas seulement de nourritures...

Nous avons couru jusqu’à ma maison.

(À suivre)

 

commentairesCommentaires

11

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  • A
    Annie
    temps Il y a 8 ans
    Oh boy! Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ça va mal finir, cette histoire là! Un vrai supplice que de devoir attendre encore une semaine pour en lire la finale...
  • C
    Cat
    temps Il y a 8 ans
    Petite pause lecture illégale au travail... Si je peux me permettre, est-ce une tare physique au même titre que les kyste et la myopie que de ne pas avoir de gros seins? Mais je vous pardonne...L'auteur est bien libre de ses rêveries! Au plaisir de lire la suite!
  • R
    Richard
    temps Il y a 8 ans
    @Annie: la patience est vertu... Je serais curieux de savoir comment tu entrevois cette "mauvaise fin"... Encore une foi, j'espère que MA fin ne vous décevra pas!
    @Cat: de petits seins ne sont pas du tout une tare, c'est même souvent plus joli que des ballons de silicone. Ceci dit, il ne faudrait pas mélanger rêves, actions et opinions de l'auteur avec ceux et celles de ses personnages! Sinon je serais un drôle de zèbre à personnalités très multiples...
  • Y
    Yoann
    temps Il y a 8 ans
    @Cat : peut-être qu'au moment d'aller au lit, il devra se mettre la main entre les jambes pour satisfaire Anna, qui sait? :)
    Sacré Gaston...
  • G
    Geneviève
    temps Il y a 8 ans
    Je pense qu'on peut oublier le commentaire de... Yoann? C'est tout ce qu'il mérite.
  • A
    Annie
    temps Il y a 8 ans
    Pourquoi je pense que ça va mal finir? Il avait déjà Anna dans l'œil quand elle était moche, non? Là, il la change, la rend belle et désirable aux yeux de tous... Il va y perdre au change! Elle va changer côté caractère, et pas pour le mieux.

    Mais j'espère que votre fin est mieux que la mienne... J'aime mieux quand c'est vous l'écrivain.

    @Yoann, c'est un gars, il l'a certainement déjà fait la première nuit!
  • MT
    M. Thériault
    temps Il y a 8 ans
    Je vais le dire (ou le redire) j’aime ça vous lire, M. Lévesque. J’accroche ben gros sur les p’tits détails et j’ai l’impression d’y être avec vos personnages. Mais d’habitude, vos textes, j’attends pas une semaine pour connaître la suite… La semaine va être longue.. ;o))
    Tout comme Annie, j’ai aussi l’impression que ça va mal finir cette histoire-là…
    Je m’attends peut-être à ce que le beau Gaston et Anna aient à rendre des comptes si jamais, au pire, la lueur se matérialiserait sous une forme ou une autre. Et mon idée que Giovanni ferait une tête encore pire que celle de ses mauvais jours s’il se rendait compte qu’il perd d’un coup 2 employés. Là il grognerait pas mal plus fort.

    En tout cas, je pense que vos personnages seront bientôt dans de beaux draps. Au sens propre comme au figuré… Mais chose certaine, j’ai bien hâte de voir.
  • R
    Richard
    temps Il y a 8 ans
    @M. Thériault: Merci pour l'appréciation. Mais que diable avez-vous tous à vouloir que mon histoire tourne mal? En fait, vous avez peut-être raison... Ou peut-être pas! Je vous donne une piste: allez dans mon livre CONTES ET MENTERIES DU BAS-DU-FLEUVE et relisez la dernière histoire, intitulée "Ce monde où je suis Dieu". Je n'en dirai pas plus avant la semaine prochaine!
  • MD
    Madeleine D.
    temps Il y a 8 ans
    Sacré Richard qui sait même être romantique dans un conte fantastique....En fait, le changement opéré chez Anna n'a fait que devancer les aveux amoureux de nos deux héros. Ils s'aimaient déjà avant , mais n'osaient se le dire.... Moi aussi j'ai un peu peur que la fin soit désastreuse .... Mais, avec Richard, on ne sait jamais...... Allez Richard, surprends tes lecteurs comme tu sais si bien le faire.
  • A
    Annie
    temps Il y a 8 ans
    Malheureusement, je n'ai pas votre livre. Je devrai donc attendre.
  • A
    Annie
    temps Il y a 8 ans
    Tic, tac, tic, tac, tic, tac... on est mardi! Plus que deux jours...
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