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J’ai trouvé du compost

durée 24 février 2016 | 13h54

Vous me connaissez, toujours en mode solution!

J’ai travaillé dans un hôtel il y a belle lurette et dans quelques restaurants. Une chose qui m’a marqué c’est que ces entreprises recyclaient peu en général. Pourquoi? Manque de temps, de place, d’argent. La plupart se sont adaptées aujourd’hui, mais ça reste un problème.

Avec notre usine de biométhanisation, nous avons besoin d’aliments à « chauffer » pour produire de l’énergie (j’espère avoir bien compris le concept). Je serais curieux de savoir combien de cafétérias, à Rivière-du-Loup disons, compostent.

Parce qu’on demande au citoyen de faire un effort, je pense qu’on devrait aussi demander aux entreprises qui produisent beaucoup plus de déchets de faire leur part. Je vous entends penser d’ici :    « On n’a pas le temps, pas de place et pas les moyens non plus! » Je sais je sais…

La ville devrait leur faciliter la tâche. Soit avec un agent qui vient donner des conseils, soit avec autre chose.

Certaines villes font payer les gens pour les débarrasser de leurs poubelles. Les résultats sont étonnants. Ça a diminué de moitié en un an! Le fameux argument de l’argent…

Pourquoi pas nous? Le bac bleu ne coûte rien, le brun non plus. L’autre oui. Si tout est mélangé, grosse amende, assez pour que les voisins en parlent.

Constructif non?

 

commentairesCommentaires

1

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  • TB
    Ti-bac
    temps Il y a 8 ans
    Quelques prėcisions M. Gagnon :

    Les matiéres organiques ne "chauffent" pas l'usine, elles sont plutôt "digérées" dans de gros réservoirs, appelés justement digesteurs. Ce processus de digestion sans oxygène, produit un gaz, le méthane et un résidu semblable à un compost, le digestat. C'est en fait un gros système disgestif comparable à celui des êtres vivants.

    Concernant les entreprises, certaines ont déjà embarqué dans le mouvement, dont Le restaurant Saint-Hubert et IGA (Info-Dimanche, août 2015).

    Enfin, l'usine n'appartient et ne dessert pas seulement la ville de Rivière-du-Loup. C'est pourquoi, comme vous le mentionnez, toutes les entreprises et institutions du terroire desservi seront sensibilisées et incitées à participer à la collecte des matières organiques. Co-éco notamment participe à cette démarche.