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Quand je regarde les conservateurs, l’âme me pique

durée 2 avril 2015 | 16h05

Quand je regarde les conservateurs, l’âme me pique.

La rage dans la solitude est un symptôme qui se traite mal sur Facebook.

Les prochaines élections au niveau de notre belle fédération canadienne s’annoncent mal. Le NPD et les libéraux devraient se séparer les votes de ceux qui détestent les conservateurs. Ces derniers, à moins d’une surprise, ont de bonnes chances de reprendre le pouvoir à cause de ça. Dommage, d’un sens, que Monsieur Trudeau et Monsieur Mulcair ne puissent pas s’entendre. Dommage dans le sens qu’à cause d’eux, on va en avoir encore pour 4 ans à faire rire de nous, d’aplomb. Ce sera clairement leur faute.

Étonnant d’ailleurs de voir que le gouvernement actuel qui décide de notre avenir dans plusieurs domaines n’est presque pas représenté au Québec et ne le sera sûrement pas davantage. En clair : mon argent finance des décisions que je ne comprends pas. En encore plus clair, les 50 milliards d’impôts par année qu’on envoie au fédéral (divisés par disons 8 millions de personnes… 6250$ la tête) sont mal dépensés.

Je peine à croire que des Québécois vont voter pour Stephen Harper.

Les gens de chez nous ne sont pas représentés adéquatement.

Est-ce parce que ce gouvernement prône les armes à feu, le pétrole, la guerre et qu’il cache mal ses relents antiavortements et créationnistes que je les abhorre?

Bah.

Sûrement pas.

Est-ce parce qu'il crée des lois pour museler l’opposition, les journalistes, les revendicateurs et quiconque ne comprenant pas leur décision?

Bah.

Sûrement pas.

Est-ce parce qu’ils sont contre la science, l’environnement, les Premières Nations et les Francophones?
Avec les conservateurs, je finance et paye moi-même tout ça. Je nourris mon tortionnaire. Est-ce que j’aime ça?

Bah bah.

Sûrement pas.

Je me demande bien ce que va faire le Bloc comme score en tout cas.

L’époque dorée de Gilles Duceppe semble loin, mais le nouveau chef, Monsieur Beaulieu, devrait à tout le moins ramener le débat autour de la séparation du Québec.

Parce que les mieux placés pour pousser le Québec vers l’indépendance c’est, vous l’aurez deviné, les conservateurs.