X
Rechercher
Nous joindre

Début de campagne

durée 6 mars 2014 | 14h45
François Drouin
duréeTemps de lecture 1 minute
Par
François Drouin

Je quitte cinq jours et qu’est-ce que je retrouve à mon retour? Des affiches électorales de Jean D’Amour sur les poteaux. La campagne électorale est déclenchée. Jean D’Amour pour le PLQ, Michel Lagacé pour le PQ*. La victoire n’est pas assurée.

Le PLQ, si l’on se fie aux sondages, risque de terminer bon deuxième avec les troupes de Pauline Marois majoritaires. En même temps, aux dernières élections provinciales, on enterrait la bande à Charest, le PLQ allait terminer troisième. Et pourtant!

Alors, on vote pour le pouvoir? Pour le candidat? Pour sa/son chef? Pour les idées? On vote pour le candidat X parce qu’on le connait bien ou on ne vote pas pour lui justement parce qu’on le connait trop bien?

Qui l’emportera? Selon mon feed RSS ça sera... le CH grâce à Thomas Vanek!

*On ne connait pas encore le nom du ou de la candidate de la CAQ dans Rivière-du-Loup - Témiscouata. Mais si l’on se fie au slogan de la CAQ « On se donne Legault », le go (comme Legault) pourrait se faire attendre longtemps.

Mention spéciale au slogan du PLQ « Ensemble, on s'occupe des vraies affaires », c’est Jean Lesage (Maitres chez nous) qui doit se retourner dans sa tombe.

 

commentairesCommentaires

2

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

  • AL
    Andréanne LeBel
    temps Il y a 10 ans
    Clin d'oeil à Jean-Martin Aussant, ancien chef d'Option Nationale qui a twitté : «"On se donne Aussant". C'eût été un peu trash.»

    Je n'ose même pas imaginer les blagues sur les slogans dans toutes les salles de rédaction... ;)
  • A
    Annie
    temps Il y a 10 ans
    Sujet très brûlant, vous savez.

    J'étais d'excellente humeur en me levant mercredi matin. J'étais... Je sais que c'est la Marois qui est allée voir le bonhomme pour défaire la chambre mais elle savait que si elle ne faisait pas ça, les partis d'opposition la feraient tomber de toute façon.

    Il y a 18 mois, après plusieurs millions de dollars de dépensés pour une campagne électorale, le peuple a choisi de faire sortir Charest mais de ne pas donner la possibilité à Marois d'avoir elle aussi "les deux mains sur le volant". C'était notre volonté puisque c'est ce qui est ressorti du vote.

    Ça me choque que, même s'il manque d'argent partout dans le système publique, même si nos hôpitaux ont du mal à nous trouver des places pour nous soigner adéquatement, même si nous manquons de médecins, que les infirmières sont à bout car elles font des horaires de fous et tombent toutes en burn out, qu'il manque de financement pour rénover nos écoles et faire en sorte que les enfants qui ont des problèmes puissent avoir accès aux ressources nécessaires, malgré tous nos problèmes sociétaires, les partis d'opposition menacent toujours de faire tomber un gouvernement minoritaire démocratiquement élu, avant la fin du mandat de 4 ans normalement donné à un gouvernement élu.

    Ils croient vraiment qu'on a autant d'argent de lousse que ça pour passer notre temps en élection? Chaque élection nous coûte des millions de dollars, qui pourraient être injectés dans les systèmes de santé ou scolaire à la place mais non, c'est bien plus important de tenter leur chance d'avoir eux aussi "les 2 mains sur le volant" et de pouvoir mener à terme leur power trip...

    Ils n'écoutent pas la population, chaque parti d'opposition confondu. S'ils nous écoutaient, ils respecteraient qu'on veuille mettre le parti au pouvoir en sorte de tutelle afin qu'il ne fasse pas trop de conneries mais ils ne devraient pas avoir le droit de le renverser à chaque "pet" qu'ils font. La loi électorale devrait être modifiée en ce sens. On devrait élire un gouvernemnt pour 4 ans, qu'il soit majoritaire ou minoritaire. Ça nous coûterait moins cher inutilement. Mais non, aucun gouvernement "digne" de ce nom n'oserait faire quelque chose comme ça, de peur que ce soit eux qui doivent manger la soupe qu'ils s'apprêteraient à servir en faisant ce genre de modification s'ils se retrouvaient dans l'opposition.

    On en sortira jamais.