Gilles Lortie le battant
Gilles Lortie est avant tout connu pour ses talents d’hommes d’affaires, mais l’art du pugilat ne lui est pas inconnu. Alors qu’il s’implique directement pour un deuxième championnat, après les Gants dorés, voici les Gants de bronze avec Gilles Lortie dans le coin gauche de l’École de boxe de Rivière-du-Loup.
«À Notre-Dame-de-Pitié, à Québec, quand j’étais plus jeune, vers l’âge de 13 à 15 ans, mon voisin avait un petit gymnase et nous mettions nos gants de boxe. On se réunissait en fin de journée et on se pratiquait. Ça m’est resté.»
Malgré les années qui ont passé, le travail et le succès en affaires, la boxe est demeurée présente dans la vie de Gilles Lortie. «Avec la Cage aux Sports et mon ami Jean Bédard (président et chef de la direction, Groupe Sportscene inc), j’ai assisté régulièrement à des galas de boxe, j’ai suivi la carrière d’Érik Lucas et de Lucian Bute.»
Le parallèle que tisse Gilles Lortie du monde du pugilat et des affaires est l’extrême discipline qu’il faut déployer pour réussir. Les demi-mesures font rarement les champions. «Ça demande de la rigueur, de l’efficacité, il y a beaucoup de liens à faire», lance l’homme d’affaires en riant.
Quant aux Gants de bronze que l’Hôtel Universel accueillera, il ne s’en cache pas, le cachet unique de la salle confère une dimension qui rappelle celles des casinos de Las Vegas.
«C’est unique, c’est photogénique, j’adore ça. C’est encore mieux qu’aux Championnats canadiens», a renchéri Marie-Claude Poirier de l’EBO RDL. «On a toute une salle pour les galas de boxe, cessons de voir petit, ce n’est pas parce que nous avons une ville de près de 20 000 de population qu’on ne peut pas voir grand», ajoute M. Lortie
Un discours qui pourrait bien trouver écho dans une présentation future, qui sait, des Championnats canadiens de boxe olympique?
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