Rivière-du-Loup – Le hockey, c’est avant tout un loisir, un sport pour s’amuser. Sur la patinoire extérieure du quartier Saint-Ludger à Rivière-du-Loup, Jérôme Lévesque y accueille une soixantaine de jeunes pour du hockey communautaire.

«C’est accessible à très peu de frais, c’est pour permettre à des jeunes de pouvoir jouer au hockey; le cout est de 20 $ par saison. De plus, on organise un bazar sportif pour amasser des pièces d’équipements usagées. Cette année, nous avons équipés une douzaine de jeunes. Ils sont contents et les parents aussi», a mentionné M. Lévesque.

«J’ai commencé avec une équipe il y a trois ans. Maintenant, il y a cinq équipes : une avec des jeunes âgés de 6 à 8 ans, trois avec des jeunes de 9 à 13 ans et une autre pour les adolescents plus vieux. Nous avons, par groupe, une pratique la semaine et un match la fin de semaine.

L’équipe de 6-8 ans joue contre Saint-Arsène, celles de 9-13 ans contre Saint-Antonin et Saint-Arsène tandis que les plus vieux forment des clubs avec des adultes pour jouer des parties», a expliqué le responsable qui travaille à la patinoire de Saint-Ludger. «Quand nous sortons à l’extérieur pour les parties, c’est en dehors de mes heures de travail et ça devient du bénévolat», a précisé Jérôme Lévesque.

LA CHANCE DE JOUER AU HOCKEY

«C’est pour donner la chance à des jeunes de jouer au hockey et nous acceptons les filles. Nous avons quelques joueurs qui sont également inscrits à l’aréna ; ils sont acceptés parce qu’ils sont presque toujours à la patinoire de Saint-Ludger. Mais notre objectif est d’avoir des jeunes qui viennent seulement ici, d’ailleurs nous en avons un qui a une prothèse à la jambe. Et peu importe leur habileté, ils jouent tous. J’ai beaucoup de petits gars qui n’avaient pas la chance de jouer», a expliqué le responsable. Puisque c’est tout de même du hockey structuré, l’entraineur doit posséder les qualifications de niveau I de Hockey Canada.

ENTRAIDE

«L’un des objectifs est aussi l’entraide. Des parents et des 14-15 ans aident les plus jeunes dans les entrainements, ils pratiquent notamment les gardiens et certains sont même arbitre» a-t-il ajouté. Pour les parties à l’extérieur, ce sont les parents qui voyagent les jeunes.

M. Lévesque veut aussi développer un sentiment d’appartenance chez les jeunes. À cet effet, il a lancé une campagne de financement visant à acheter pour les jeunes des tuques identifiées au groupe. «Soyez réceptifs, c’est du hockey communautaire», mentionne-t-il aux gens sollicités.

Jérôme Lévesque accueille cette année quelques jeunes du quartier Saint-François, mais son désir est de voir du hockey communautaire dans les autres secteurs de la ville. «Je suis prêt à donner des pratiques dans mes congés en attendant qu’une autre personne soit formée» a-t-il conclu.