Pohénégamook – Les six paroisses du Transcontinental ont un curé résident depuis le 1er octobre dernier, elles qui composaient depuis presqu’un an avec des prêtres dépanneurs. Jacques Harvey, un homme d’Église rattaché à l’Institut Voluntas Dei, a travaillé 20 ans en Abitibi avant de se voir confier ce nouveau mandat.

Originaire de Cap-de-la-Madeleine (Trois-Rivières), le curé Harvey est âgé de 57 ans. « C’est l’évêque du diocèse qui a fait une demande à l’Institut pour obtenir mes services, les six paroisses du Transcontinental avaient un plus grand besoin », a expliqué l’ecclésiastique. « Les paroissiens étaient tellement contents que l’évêque leur ait trouvé un prêtre résident », a souligné le curé.

Depuis plusieurs mois, des prêtres venaient au Transcontinental pour célébrer des offices religieux les fins de semaine. Les paroissiens pouvaient avoir une messe à toutes les trois semaines dans chaque paroisse, soit deux offices religieux chaque dimanche pour le curé dépanneur.

SIX PAROISSES

Ces six paroisses sont : Saint-Marc-du-Lac-Long, Saint-Joseph-de-Rivière-Bleue, Saint-Athanase et les trois de Pohénégamook (Saint-David-de-Sully, Marie-Médiatrice-d’Estcourt et Saint-Éleuthère). La population chrétienne totale s’élève à 4 550 personnes. « J’ai l’impression de retrouver ce que j’ai vécu en Abitibi, alors que j’avais quatre paroisses de campagne », a indiqué le nouveau prêtre du Transcontinental.

Maintenant qu’il connait un peu mieux sa nouvelle communauté religieuse, Jacques Harvey a préparé un horaire qui permettra à chaque paroisse d’avoir une messe à toutes les deux semaines. Les offices religieux auront lieu les samedis à 19 h 30 et les dimanches à 9 h 30 et 11 h. « J’habite au presbytère de Sully, c’est plus central », a souligné l’homme d’Église. « Je vais commencer le cycle en décembre », a précisé M. le curé. Les paroissiens peuvent consulter l’horaire qui sera affiché à l’entrée de l’église et dans des endroits publics.

De plus sur semaine, l’homme d’Église se rendra dans les différentes résidences pour personnes âgées afin de célébrer d’autres messes, auxquelles les paroissiens pourront assister. À cela, on ajoute les cérémonies de mariages et de funérailles, pour ces dernières du lundi au samedi. Il y a aussi des occasions spéciales comme la messe de Minuit. « En Abitibi, ce n’était pas très populaire, mais ici ils veulent tous une messe de Minuit », a noté le prêtre qui de toute évidence ne pourra pas acquiescer à toutes les demandes, du moins pas la même année.

DES PAROISSIENS ENGAGÉS

Chaque paroisse a son conseil de Fabrique, des paroissiens engagés. « Plus d’une vingtaine de personnes collaborent aux activités de leur paroisse. Les gens font beaucoup de choses, mais on dirait qu’ils ne prennent pas toujours conscience de leur implication. Quand tu leur demandes des services ponctuels, ils acceptent. Leur présence est capitale pour la survie d’une paroisse, ces personnes permettent de garder les communautés religieuses vivantes », a souligné Jacques Harvey

Concernant la pratique religieuse, le nouveau curé du Transcontinental ne se fait pas d’illusion. « Je travaille avec ceux qui sont là. Il y a quelques jeunes familles, pas la majorité. Je trouve cependant qu’il y a pas mal de jeunes engagés », a-t-il conclu.