Le Parti des sans parti: la volonté de changer les choses
Rivière-du-Loup - Le chef du Parti des sans parti et candidat à l'élection provinciale dans Rivière-du-Loup - Témiscouata, Frank Malenfant, estime que le Québec a d'importants besoins et doit vivre de grands changements auxquels les gouvernements actuels ne sont pas en mesure de faire face.
Le Parti des sans parti se définit comme une coalition de citoyens qui proposent une réforme des institutions démocratiques. À la base de la démocratie, selon Frank Malenfant, on retrouve la Constitution, qui devrait être écrite par la population. Celle-ci limite les pouvoir des élus, mais est écrite par eux. Il y a là conflit d'intérêts évident selon lui. Le Parti des sans parti propose donc une Constitution définie par les citoyens. Le gouvernement serait alors au service des citoyens, et non l'inverse.
« Les besoins auxquels on a à faire face, les grands changements qu'on doit faire au Québec, sont au-delà de la capacité de nos gouvernements actuels. C'est pour ça qu'on sent le besoin d'agir. Le gouvernement n'est pas en position de négocier des changements, il travaille pour être réélu. Les lobbys le savent et c'est le talon d'Achille du gouvernement. Il faudrait un gouvernement qui ne veut pas être réélu, qui travaille pour les citoyens », explique Frank Malenfant.
Le Parti des sans parti souhaite convoquer une Assemblée constituante et une fois cette tâche accomplie (1 mandat) le parti se dissolverait et laisserait place aux nouvelles institutions démocratiques et aux partis politiques en place.
« Si nous souhaitons prendre le pouvoir et ainsi le redonner aux citoyens par le biais d’une Assemblée Constituante tirée au sort (comme pour un jury dans un procès criminel), nous devons nous constituer en tant que parti. Jean Laliberté, sociologue respecté a écrit que seuls les partis politiques ont le pouvoir d’abolir les partis politiques, et nous sommes d’accord avec cette affirmation. Nous restons toutefois un parti atypique, sans ligne de parti, sans volonté d’imposer un programme électoral sans consultation, sans volonté de solliciter un second mandat une fois au pouvoir, etc. Nous sommes une coalition de candidats qui sont indépendants sous le chapeau légal d’un parti politique, une sorte de cheval de Troie qui permettra aux citoyens de reprendre le contrôle de l’Assemblée nationale pour nous permettre enfin de remettre en question notre système politique vieux de plus de 250 ans », lance M. Malenfant.
Système économique
Frank Malenfant dénonce également le système économique actuel et la dette publique du Québec, qui menacent les personnes les plus pauvres de la société.
« Pour créer des emplois de qualité au Québec, il nous faut des grands projets d'innovation. Il faut aussi savoir faire circuler l'argent sur notre territoire. Plus un dollar circule longtemps sur notre territoire, plus on peut générer des profits et des taxes avec ce même dollar. Plutôt donc de signer sans réfléchir un traité de libre-échange après l'autre, le Québec devrait d'abord songer à favoriser son commerce intérieur – nos PME - et à augmenter le pouvoir d'achat des Québécois », indique Frank Malenfant.
M. Malenfant milite également pour la réforme des institutions québécoises. « C'est ce dont nous avons besoin pour l'avenir du Québec et des Québécois. C'est le tournant qu'il nous reste à prendre pour éviter le mur et pour sortir du paradigme politique que nous savons tous déconnecté de la réalité de 2014 », ajoute-t-il.
Dette
Enfin, la dette publique du Québec représente pour le chef du Parti des sans parti un défi important, d'autant plus, affirme-t-il, que le système politique actuel est contrôlé « par ceux même qui devraient le remettre en question. »
« Le problème de la dette publique devra être pris de front car il est incompatible avec les besoins que nous anticipons pour les citoyens du 3e millénaire. La pérennité de tels systèmes basés sur l'extraction de la richesse réelle menace de plus en plus la survie des êtres humains les plus pauvres et nous croyons que l'humanité doit évoluer pour que des gens ne puissent plus mourir par simple manque d'argent », conclut-il.
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