Frank Malenfant, candidat du Parti des sans parti
21 mars 2014 |
07h00
Rivière-du-Loup - Le Parti des sans parti lance sa campagne électorale avec un slogan audacieux qui défie le vieux discours du vote utile : « Divisons le vote ». Le scrutin du mois d’avril sera le deuxième de l’histoire de ce jeune parti fondé en 2012.
Selon Frank Malenfant, chef du Parti des sans parti et candidat dans la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata, l’argumentaire du vote stratégique contre la division du vote « est un épouvantail inventé par les partis au pouvoir pour asseoir leur dominance sur d’autres options politiques.»
Ainsi, le Parti des sans parti croit que les électeurs québécois ont davantage intérêt à voter par conviction pour un candidat ou un parti qui les représente. « Sans ligne de parti, les candidats peuvent exprimer leur vision, peuvent représenter sans entraves l’opinion de la majorité des citoyens de la circonscription », explique-t-on.
« Diviser veut donc dire plus de pouvoir pour les citoyens et moins de politiques mur à mur qui ont démontré leurs inefficacités avec cette alternance PLQ / PQ qui dure depuis l’assermentation de Robert Bourassa en tant que premier ministre en 1970. Diviser le vote veut donc dire unir tous les citoyens en menaçant le pouvoir hégémonique des vieux partis. Diviser le vote va donc enrichir notre démocratie et créer une prospérité démocratique. En affaiblissant les vieux partis, ceux-ci vont tendre l’oreille aux revendications citoyennes », explique Frnak Malenfant.
M. Malenfant cite Albert Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » Ainsi il appelle les électeurs à voter différemment et à redonner de la valeur à leur vote en faisant émerger de nouvelles options politiques à l’Assemblée nationale. « Multiplier les partis à l’Assemblée nationale empêcherait la ligne des partis dominants de s’imposer devant la volonté des électeurs québécois. Il est temps qu’ils arrêtent de régner et qu’ils commencent à nous entendre. », clame celui qui sera candidat dans la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata.
Commentaires
4 commentaires
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T
Toujoursjamais
Il y a 10 ans
D'accord sur toute la ligne
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RG
Richard Gauthier
Il y a 10 ans
Un discours rafraîchissant. Si j'interprète bien, en divisant le vote on affaibli les partis et on redonne vie à la volonté populaire. C'est également la première fois que j'entends un parti politique vouloir redonner le pouvoir aux circonscriptions et aux députés des circonscription! Donc ce n'est plus la ligne de parti, ni le chef le «boss» mais bien les citoyens. Bravo, je me répète: rafraîchissant!
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J
Jean
Il y a 10 ans
Si le problème c'est les partis politiques, pourquoi pas juste être indépendant?
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FM
Frank Malenfant
Il y a 10 ans
La Coalition SansParti a déjà voulu faire élire des candidats indépendants mais nous avons pu constater que le système n’est pas fait pour les indépendants. À moins de profiter d’une aussi bonne tribune que M. André Arthur ou d’avoir dernièrement quitté un parti, il est très difficile pour un candidat indépendant, même bien connu, de se promouvoir.
Notre constat est que les partis politiques monopolisent tout le pouvoir au Québec, en conséquence si nous souhaitons prendre le pouvoir et ainsi le redonner aux citoyens par le biais d’une Assemblée Constituante tirée au sort (comme pour un jury dans un procès criminel), nous devons nous constituer en tant que parti. M. Jean Laliberté, sociologue respecté à écrit que seuls les partis politiques ont le pouvoir d’abolir les partis politiques, et nous sommes d’accord avec cette affirmation. Nous restons toutefois un parti atypique, sans ligne de parti, sans volonté d’imposer un programme électoral sans consultation, sans volonté de solliciter un second mandat une fois au pouvoir, etc. Nous sommes une coalition de candidats qui sont indépendants sous le chapeau légal d’un parti politique, une sorte de cheval de Troie qui permettra aux citoyens de reprendre le contrôle de l’Assemblée Nationale pour nous permettre enfin de remettre en question notre système politique vieux de plus de 250 ans.
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