X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

L’industrie forestière veut un coup de barre

durée 9 novembre 2015 | 07h06
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – Le 6 novembre, André Tremblay, président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière, s’est adressé à des membres de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup et à des industriels de la région dans le cadre d’un diner-conférence tenu au Best Western Plus Hôtel Levesque.

    « Il y a un coup de barre important à donner », a mentionné M. Tremblay qui effectue une tournée du Québec pour sensibiliser les gens d’affaires aux défis de ce secteur d’activités et les inciter à appuyer les industriels forestiers dans leurs revendications auprès du gouvernement du Québec.

    Le président-directeur général a d’abord expliqué que l’industrie forestière a connu une hausse significative de ses couts depuis le nouveau régime forestier mis en place le 1er avril 2013. Il a aussi noté la rareté accrue des volumes de bois au niveau des approvisionnements. « Concernant le cout de la fibre, le Québec est toujours plus haut », a noté André Tremblay. « On entend que les gens du sciage sont jamais satisfaits, il y a peut-être des raisons assez profondes à cela », a-t-il ajouté.

    « Si on ne bouge pas, nos entreprises ne seront plus là » - André Tremblay

    Une facture de plus en plus salée et une ressource moins intéressante sont des éléments qui ont un impact direct sur la rentabilité des entreprises. M. Tremblay a indiqué que la hausse des couts est reliée en partie à l’action gouvernementale : droits de coupe, redevances, SOPFEU, SOPFIM, Fonds forestier et crédits sylvicoles. En contrepartie, le président-directeur général a souligné que les produits québécois ont la cote, notamment parce que c’est au Québec qu’il se fait plus de deuxième et troisième transformation.

    SOLUTIONS

    Selon André Tremblay, il faut ramener le cout de la fibre à sa juste valeur marchande et soutenir la transformation de l’industrie des pâtes et papiers. « Le gouvernement a d’autres priorités, la santé et l’éducation, mais nous voulons offrir une solution gagnant-gagnant en utilisant le plein potentiel de la forêt », soutient-il.

    « L’industrie forestière, c’est 60 000 emplois dans toutes les régions du Québec, nous proposons un plan de 200 millions de dollars », a souligné M. Tremblay qui a fait la comparaison avec l’aide majeure accordée à Bombardier. Le gouvernement du Québec a annoncé vouloir investir un milliard de dollars afin d'aider Bombardier à compléter le développement de sa nouvelle gamme d’avions commerciaux CSeries.

    L’industrie forestière souhaite une augmentation de la récolte de 4 millions de mètres cubes par an, ce qui donnerait des revenus additionnels de 200 millions $ pour l’État. Chaque mètre cube transformé représente 50 $ de plus dans les coffres de l’État. « On a besoin de vous pour porter le message, il faut une volonté politique », a demandé André Tremblay aux personnes présentes.

     

     

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    19 avril 2024 | 13h46

    Alexandre Dalferro invité au dîner-conférence du CDE

    Le neuropsychologue et cofondateur du Cinq 90, Alexandre Dalferro, était invité au dîner-conférence du Centre des dirigeants d’entreprise de la région (CDE) de Rivière-du-Loup qui se déroulait à l’Hôtel Levesque ce 18 avril. La psychologie était bien loin d’être le domaine dans lequel il envisageait faire carrière, lorsqu’est venu le temps pour ...

    19 avril 2024 | 10h54

    Uber Eats s'implante à Témiscouata-sur-le-Lac et à Saint-Louis-du-Ha! Ha!

    Les services d’Uber Eats sont maintenant disponibles à Témiscouata-sur-le-Lac et à Saint-Louis-du-Ha! Ha!Après Rimouski en décembre dernier, le Témiscouata rejoint donc l'offre de services de l'entreprise spécialisée dans livraison de repas à domicile en provenance de restaurants locaux. Actuellement, seul l'établissement de ...

    19 avril 2024 | 6h59

    Baisse importante des postes vacants au Bas-Saint-Laurent

    Le nombre de postes vacants au Bas-Saint-Laurent a connu un recul depuis décembre. Les services d’hébergement, de restauration et de commerces au détail sont les secteurs les plus touchés par cette baisse, d’après l’économiste régional de Services Québec du Bas-Saint-Laurent, Alexandre Gauthier Belzile. On dénombre 2 500 postes vacants au 4e ...