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Plus d’intermède d’une rive à l’autre?

durée 7 août 2013 | 08h00
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – La municipalité de Saint-Siméon procède actuellement à la rédaction d’un appel d’offres pour réaliser une étude sur les impacts économiques d’un service du traversier N.M. Trans-Saint-Laurent qui couvrirait toute l’année dans le tronçon Saint-Siméon/Rivière-du-Loup.


    Le maire Sylvain Tremblay précise que cet appel d’offres public sera lancé d’ici deux semaines et que cette étude répondra au manque d’informations relativement aux retombées économiques dans les communautés de  quatre régions : Charlevoix, Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord et Saguenay-Lac-Saint-Jean.


    De son côté, le ministère des Transports du Québec a déjà réalisé une étude sur les conditions de navigation en hiver de ce trajet. Récemment, le gouvernement du Québec a signifié le besoin d’avoir sous la main une telle étude afin de l’analyser et s’il doit éventuellement investir dans ce service à la population.


    ASSURER LA PÉRENNITÉ


    Le maire Tremblay indique que sa municipalité est intimement liée au service de traversier, ce qui explique pourquoi elle a pris les devants pour en assurer l’avenir. Dans quatre ans, le contrat d’exploitation du service sera à renouveler avec l’entreprise propriétaire du traversier, Clarke Transport. Ce sera une année charnière où des choix importants devront être faits pour assurer sa pérennité, souligne M. Tremblay.


    Des demandes de financement seront effectuées dans les différentes régions pour réaliser cette étude qu’on évalue à 60 000 $.   


    M. Tremblay ajoute qu’avec l’avènement du traversier à l’année, le tourisme hivernal dans la région connaitra un boom considérable avec le passage de nombreux visiteurs des provinces maritimes et des États-Unis qui emprunteront l’autoroute 85 vers Rivière-du-Loup au lieu de passer par Québec. Les entreprises de distribution devant aller sur la rive nord en bénéficieront largement aussi selon lui.   


    Le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin, explique pour sa part que si la Traverse Rivière-du-Loup/Saint-Siméon fonctionnait à l’année, ceci favoriserait certainement le développement économique de la région.

    Mais deux problèmes se posent, selon lui : « Peut-on naviguer de façon sécuritaire entre janvier et avril, et quel est le bilan des coûts d’opération pendant ces trois mois versus les revenus prévus ?  Pour le premier problème, il semble résolu parce que les glaces sont beaucoup moins nombreuses qu’il y a 20 ans, comme m’a confirmé le capitaine Marc Harvey, et les améliorations aux deux quais facilitent l’accostage.  Quant au deuxième problème, j’ai confirmé il y a 10 jours au maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, que la Ville de Rivière-du-Loup va les appuyer financièrement dans l’étude économique d’une traverse à l’année.  Puisque c’est un dossier provincial, notre député Jean D’Amour devrait aussi y contribuer financièrement et contribuer à le positionner favorablement auprès de son ami, Georges Farrah, qui est directement concerné comme président de la Société des Traversiers du Québec.  »


    TRANSPORT MORNEAU


    Pour l’ensemble des deux communautés régionales touchées, soit Rivière-du-Loup et Charlevoix-Est, le directeur général de Transport Morneau, René Thériault, voit d’un bon œil la mise en place d’une desserte annuelle du traversier entre les deux rives mais il indique que le prolongement du service n’aurait pas d’incidence réelle pour l’entreprise.


    « Nous n’utilisons pas le traversier pour nous rendre dans cette région car notre volume d’affaires y est restreint. Nous allons plutôt vers Québec et quand nous devons nous rendre dans Charlevoix, nous empruntons la route 138. »


    M. Thériault ajoute qu’il en est de même pour les bases de Transport Morneau de Baie-Comeau et Sept-Îles dont le transport de marchandises vers les grands centres comme Québec et Montréal va passer par la 138 et l’autoroute 40. « Mais si le marché évolue au cours des années à venir dans ce secteur, peut-être utiliserons-nous le traversier. »
     

      >> Aussi à lire, deuxième texte du dossier : La traverse ne se mouille pas

     

    commentairesCommentaires

    1

    • JDP
      Jésus de plâtre
      temps Il y a 10 ans
      nonnonnon retable définitivement......
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