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La lutte contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette se poursuit

durée 21 mai 2018 | 06h03
  • Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs poursuit cette année ses activités d’arrosage aérien pour lutter contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE).

    Les arrosages aériens couvriront une superficie d’environ 342 000 hectares (ha) de forêts vulnérables à la TBE comparativement à 235 706 ha en 2017. Les régions de la Côte-Nord, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine sont ciblées par ces opérations. Ces arrosages, qui durent de 7 à 8 semaines, débuteront entre la fin de mai et le début de juin. La Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) a été mandatée pour préparer un plan d’intervention.

    Les pulvérisations aériennes permettront de préserver au moins la moitié du feuillage annuel des essences vulnérables, soit le sapin baumier et l’épinette blanche, dans des secteurs ciblés. L’insecticide biologique Bacillus thuringiensis var. kurstaki (Btk) sera utilisé dans le cadre de ces opérations.

    Ce programme de lutte fait partie d’un plan d’action global qui vise à réduire la vulnérabilité des forêts et à minimiser les conséquences économiques négatives du passage d’une épidémie de la TBE. Outre les arrosages, le Ministère a aussi mis en place des mesures telles que la récolte préventive des peuplements vulnérables, l’utilisation de traitements sylvicoles adaptés et la récupération de peuplements avec une proportion variable d’arbres morts.

    Le gouvernement du Québec a annoncé dans son Plan économique du 28 mars 2018 un investissement de 30 M$ supplémentaires sur 5 ans pour la protection de nouvelles superficies. Des relevés aériens et terrestres ont confirmé que le programme de 2017 a atteint l’objectif de protection du Ministère.

    Rappelons que la TBE se trouve en permanence dans les forêts québécoises, même en l’absence d’épidémie. La densité des populations augmente graduellement pour atteindre un niveau épidémique environ tous les 30 ans. Les données recueillies jusqu’à maintenant par les spécialistes du Ministère permettent de croire que l’épidémie actuelle touchera des superficies moins considérables que lors de l’épidémie qui a eu lieu de 1967 à 1992, même si l’impact sera important sur les forêts.

     

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