Décès de l'abbé Odilon Hudon
Les régions de Kamouraska et Rivière-du-Loup sont en deuil. L’abbé Odilon Hudon, bien connu comme étant le cofondateur du Camp Canawish de Rivière-Ouelle et curé de la paroisse Saint-Patrice pendant plusieurs années, est décédé le 25 avril à Québec. Il était âgé de 79 ans.
Né à Sainte-Anne-de-la-Pocatière le 4 juillet 1938, Odilon Hudon a été ordonné prêtre à la Cathédrale de Sainte-Anne le 8 juin 1963 par Mgr Bruno Desrochers. Au fil des ans, il fut notamment curé au Kamouraska, mais également à Notre-Dame-du-Portage et dans les trois paroisses de Rivière-du-Loup (Saint-François-Xavier, Saint-Ludger et Saint-Patrice).
En 1973, alors qu’il était basé au Kamouraska, Odilon Hudon fonde le Camp Canawish avec Paul-Émile Hudon. Il y demeurera impliqué à titre de président-directeur général jusqu’à son décès. «Il avait pensé offrir ce service aux gens de la région. Le camp a évolué depuis le temps, mais il est toujours demeuré aussi investi. On peut dire qu’il aura porté la cause des personnes handicapées jusqu’à sa mort», indique Margot Lavoie, adjointe à la gestion du camp depuis 25 ans.
Toujours sous le choc de son décès soudain, Mme Lavoie mentionne que l’abbé Hudon était beaucoup plus qu’un simple patron. Toujours présent et à l’écoute, il était toujours de bon conseil et elle se tournait naturellement vers lui lorsque des décisions difficiles devaient être prises. Retraité depuis 2017, il anticipait l’été 2018 avec beaucoup d’impatience, selon elle, car il prévoyait s’investir au Camp autant qu’il le faisait à l’époque où il était à Rivière-Ouelle. «C’était un homme de cœur qui n’a jamais ménagé les efforts pour notre organisation», a-t-elle ajouté.
RÉACTION DE LA FAMILLE
Neveu de l’abbé Hudon, le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon, parle d’une grosse perte pour la région. «Le Camp Canawish, mais aussi Tandem Jeunesse qu’il a toujours défendu, son héritage est important. Il faut poursuivre son œuvre en encourageant les organismes qu’il a toujours soutenus au fil du temps», déclarait-il.
Sur le plan plus personnel, M. Hudon parle de son oncle comme d’un homme franc qui n’avait pas peur de donner une opinion qui pouvait déranger, même s’il était un homme d’Église. «Il est toujours resté proche de la famille. C’est lui qui m’a marié, ainsi que mon fils, en plus de baptiser mes enfants et mes petits-enfants. Son départ me touche beaucoup», a-t-il confié.
COLLABORATION : Maxime Paradis, Le Placoteux
5 commentaires
Bel hommage bien mérité.