Des travaux sur les berges de la Pointe prévus cet été
Les barrières anti-émeutes présentes au bout de la rue Mackay, à Rivière-du-Loup, pourraient être retirées avant la prochaine saison touristique. La Ville prévoit en effet effectuer certains travaux sur les berges près du Rocher Malin.
Il y a maintenant huit ans que les bandes de protection en pierre situées le long de la rue Mackay n’ont pas supporté les grandes marées de 2010. Depuis, des blocs de béton et des barrières protectrices s’y trouvent continuellement afin de protéger les marcheurs. Le bord de la rive a aussi continué de s’effriter.
Ces dernières années, les élus de Rivière-du-Loup ont multiplié les démarches pour finalement aboutir à la réalisation de travaux. Le processus n’est pas simple, puisque plusieurs exigences des gouvernements provincial et fédéral doivent être répondues.
Au cours des prochaines semaines, ce sont donc des travaux chiffrés à 50 000 $ qui seront effectués. Une somme en deçà de l’évaluation d’environ 300 000 $ qui avait été réalisée au printemps 2017.
Selon le Service des communications de la Ville de Rivière-du-Loup, les travaux à venir sont de plus petite envergure afin de corriger rapidement les problèmes d’esthétisme liés aux barrières, mais aussi pour se permettre d’agir de la meilleure façon dans un futur proche. Les élus savent très bien que les travaux envisagés ne règleront pas tout et que d’autres interventions seront nécessaires au cours des prochaines années.
À la séance du conseil municipal, lundi, la mairesse Sylvie Vignet a d’ailleurs convenu que les élus «priorisaient quelque chose de plus gros comme intervention», mais qu’ils ont décidé de poser certaines actions maintenant au lieu d’attendre encore «deux ou trois ans» pour une intervention plus importante.
En parallèle, la Ville de Rivière-du-Loup travaille avec l’Université du Québec à Rimouski sur le problème d’érosion des berges. L’UQAR aurait récemment approché la Ville avec une nouvelle façon de procéder. Les travaux à venir permettront de gagner un peu de temps et de s’aligner avec ces recherches universitaires.
Avant d’entamer les travaux, les élus doivent obtenir une réponse du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte pour les changements climatiques concernant une demande de modification d’un certificat d’autorisation que la Ville avait obtenu en 2013. Ce processus devrait être rapide.
3 commentaires
Que les marcheurs aillent le faire ailleurs, ce ne sont pas les endroits qui manquent.
Faudrait pas que cette rénovation des berges deviennent récurrente comme le dragage du fleuve qui depuis tant d'années sert aux mêmes avec un impact écolologique loin d'être négligeable.
À quoi ça sert d'attendre que ce soit pire, ça coûtera encore plus cher. Soyons fiers de ce que nous avons et entretenons-le. Et de s'en aller marcher ailleurs est loin d'être une solution aux problèmes. C'est plutôt un laisser-aller à la négligence. Les abords de notre fleuve doivent être améliorés, ils sont notre richesse touristique et économique. On ne peut transformer notre Parc maritime à la Traverse et laisser aller le reste. Ce serait illogique.