Manque d’espace : À l’école dans une maison mobile
Le manque d’espace pour les élèves dans les écoles primaires de Saint-Modeste et Internationale Saint-François-Xavier de Rivière-du-Loup a forcé la Commission scolaire (CS) de Kamouraska-Rivière-du-Loup à investir pour louer des maisons mobiles afin de recréer des classes dans des annexes.
Il s’agit d’installations temporaires qui permettront d’accueillir tous les enfants pour l’année scolaire 2018-2019. Du côté de la CS, on assure que les bâtiments seront bien isolés, éclairés et meublés avec du matériel adéquat. Deux modules de maisons mobiles seront ainsi installés côte à côte près de chacune de ces écoles pour recréer l’espace d’une classe. Les élèves se rendraient dans ces annexes sans avoir besoin de sortir à l’extérieur pour se rendre à leurs cours.
À Saint-Modeste, on souhaite que le dossier de la construction d’un gymnase soit réglé en 2019. Une demande a été déposée cette année. Cette nouvelle aire permettrait à l’école de récupérer tout l’espace de la grande salle pour y aménager des classes et ainsi régler son problème. «Nous sommes confiants, dans le meilleur des mondes, on s’attend à un délai d’environ deux ans», estime le directeur général de la CS Kamouraska-Rivière-du-Loup, Yvan Tardif.
RIVIÈRE-DU-LOUP
À l’école Internationale Saint-François-Xavier de Rivière-du-Loup, la situation est également problématique. Si le ministère de l’Éducation répond favorablement à la demande de construction d’une nouvelle école à Rivière-du-Loup déposée par le conseil des commissaires au début du mois de février, la situation pourrait également être réglée dans un horizon de deux ans.
«La réalité en ce moment est que nous manquons de salles de classe pour la rentrée. (…) On souhaite que cette solution soit le plus temporaire possible. Une école neuve permettrait de désengorger les établissements à Rivière-du-Loup. Nous devrons procéder à une révision du territoire. Saint-Antonin tient le coup pour le moment. On comprend qu’ils ne tiennent pas à voir leurs enfants aller à l’école à Rivière-du-Loup», complète le directeur général.
Ces constructions d’annexes temporaires s’inscrivent dans une stratégie de la commission scolaire qui souhaite faire la démonstration du manque d’espace au ministère de l’Éducation. «Les annexes engendrent de grands frais. Tout dépendant de la durée de la location des maisons mobiles, on parle de centaines de milliers de dollars», ajoute-t-il.
Ces dépenses seront toutefois remboursées par le ministère de l’Éducation si la commission scolaire est en mesure de prouver qu’il s’agit d’un besoin véritable pour ces écoles. M. Tardif, est catégorique, c’est le cas.
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