X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Centre sportif Phil-Latulippe : la coalition au travail

durée 6 février 2018 | 06h00
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    La coalition pour une glace artificielle au Centre sportif Phil-Latulippe poursuit ses démarches. Récemment, ses membres ont rencontré le député provincial Jean D’Amour de même que son homologue fédéral Guy Caron.

    «Au Québec, il y a un programme de financement qui pourrait convenir, mais il se termine le 23 février. De plus, il faut que ce soit la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac qui effectue une demande, la coalition ne peut pas le faire», a expliqué Éric Dion, responsable des relations avec les médias pour la coalition.

    Quant au fédéral, le député Guy Caron leur a précisé qu’il faudra attendre le prochain budget du gouvernement pour savoir si un programme de financement pourrait convenir.

    À Témiscouata-sur-le-Lac, outre avec la Ville, la coalition n’a pas orchestré des rencontres avec des organismes ou des entreprises pour obtenir un soutien financier pour une glace artificielle. «Concernant une campagne de financement, nous sommes en réflexion à cet effet», a précisé M. Dion.

    TROP FROID

    Dans un communiqué de presse, la coalition a rappelé son combat, soit de faire en sorte que la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac ne mette pas en place une éco-glace au Centre sportif Phil-Latulippe du quartier Cabano, mais plutôt une glace artificielle.

    Au sujet de l’éco-glace, la coalition rappelle qu’il faut à l’intérieur de l’aréna un minimum de -5 ºC pour conserver la glace en bon état. Quand il fait suffisamment froid à l’extérieur, des ventilateurs soufflent de l’air à l’intérieur. «Supposons que la température extérieure est de -20 ºC, celle-ci sera soufflée à l’intérieur pour refroidir l’habitacle, ce qui donnera une température ambiante d’environ -15 ºC», a-t-on mentionné.

    Par contre avec une glace artificielle, la température ambiante peut dépasser les 10 ºC. Une glace artificielle permet donc aux utilisateurs de pratiquer leurs activités dans un certain confort. De plus, une température clémente à l’intérieur de l’aréna permet aux entraineurs, aux arbitres, aux bénévoles, aux parents et aux spectateurs de participer et d’assister aux évènements avec plus d’intérêt et de bienêtre.

    Une température égale ou inférieure à -5 ºC rend la pratique de plusieurs sports plus difficile. Au ballon sur glace, les risques de blessure sont plus grands, les souliers étant moins adhérents et le ballon étant plus dur. En patinage artistique, l’apprentissage ou la consolidation des doubles et triples sauts est difficile puisque la majorité des patineurs doivent garder leur habit d’hiver et accessoires (tuques, foulards, etc.) pour rester au chaud. Par ailleurs, le niveau de concentration des athlètes étudiants est considérablement réduit après 30 minutes de pratique sur une éco-glace. Notons également que la pratique du curling sur une glace où la température est égale ou inférieure à -5 ºC n’est pas possible considérant le ralentissement des pierres.

    REBONDISSEMENT

    Lundi soir, la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac a confirmé qu'elle abandonnait son appel d'offres pour une éco-glace. À lire : ICI http://www.infodimanche.com/actualites/actualite/329479/centre-sportif-phil-latulippe-la-coalition-et-les-elus-au-travail-pour-une-glace-artificielle

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 16h21

    Démissions à Saint-Paul-de-la-Croix : «Je n’ai rien fait de mal» -Jean-Yves Castonguay

    Dans sa lettre de démission et son entrevue accordée à Info Dimanche le 22 avril, l’ancien maire de Saint-Paul-de-la-Croix, Jérôme Dancause, soutient qu’un «nouvel élu» est à l’origine de son départ. Le conseiller visé, Jean-Yves Castonguay, soutient qu’il n’a rien fait de mal. Il estime avoir fait ce que les citoyens attendaient de lui. M. ...

    Publié à 14h40

    Les salariés de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi 

    Les employés de la SAQ de Rivière-du-Loup, tout comme leurs milliers de collègues à travers la province, ont quitté leur milieu de travail afin d’entamer une grève de deux jours, les 24 et 25 avril. Ils espèrent se faire entendre, alors que leur convention collective est échue depuis maintenant plus d’un an et que les négociations n’avancent pas au ...

    Publié à 13h39

    Déploiement de la paramédecine communautaire au Bas-Saint-Laurent

    Le CISSS du Bas-Saint-Laurent annonce le lancement d’un projet pilote de paramédecine communautaire qui vise à soutenir la période de transition entre les soins hospitaliers et le retour dans leurs milieux de vie des patients atteints de maladies chroniques. Plus précisément, ce projet prévoit l’accompagnement d’usagers atteints d’une maladie ...