Pénurie de main-d’oeuvre
L’immigration, une partie de la solution selon le ministre François Blais
Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale François Blais était de passage à Rivière-du-Loup le 18 décembre à l’occasion d’une rencontre de consultation sur le marché du travail et l’emploi au Bas-Saint-Laurent. Il estime que le grand défi de la région est de s’assurer du renouvèlement de la population en raison de son vieillissement plus rapide qu’ailleurs au Québec.
Les représentants des entreprises, du milieu syndical et des organismes communautaires travaillant dans le secteur de l’emploi ont participé à cette rencontre. Le ministre François Blais devra préparer la première stratégie nationale de la main-d’œuvre au Québec afin de trouver des solutions à la pénurie de travailleurs qui sévit actuellement dans la province.
«Beaucoup d’entreprises se sont tournées vers des pistes d’immigration. Je pense que c’est une partie de la solution», estime le ministre Blais. La mécanisation peut aussi être une avenue à exploiter pour permettre aux entreprises de réduire leur nombre d’employés. De leur côté, les entreprises sylvicoles se tournent vers les travailleurs temporaires étrangers.
«Nous avons parlé d’une immigration plus régionalisée. Nous avons parlé aussi d’autres solutions plus terre à terre et immédiates, notamment la place des travailleurs expérimentés. Donc, des personnes qui prennent leur retraite peut-être un peu trop tôt et qui pourraient la prendre un peu plus tard, ou qui pourraient aller travailler dans une autre entreprise», a expliqué le ministre Blais.
Il ajoute qu’Emploi-Québec aura un portrait régionalisé plus fin qu’auparavant des besoins de chacune des régions du Québec. Le profil d’immigrants recherché sera transmis au ministère de l’Immigration. Les personnes intéressées à venir au Québec pourront ainsi déclarer leurs intérêts. Ainsi, inverser le processus de sélection est aussi une solution pour attirer de la main-d’œuvre étrangère, selon le ministre Blais. Ce dernier remarque également que la rétention des personnes immigrantes est plus forte lorsque la famille suit les travailleurs.
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