Un premier marcheur sur la Route des passants
Moins de deux semaines après son inauguration, voilà que la Route des passants a accueilli son premier visiteur. Au cours des derniers jours, un homme de la région de Montréal, Pascal Auger, a fait le chemin entre Saint-Antonin et Saint-Marcelin, près de Rimouski.
Passionné par la randonnée pédestre longue durée depuis un voyage à Saint-Jacques-de-Compostelle, M. Auger est parti de la Montérégie au printemps dernier dans l’idée d’atteindre éventuellement Gaspé. Sa démarche? «Découvrir s’il serait possible d’avoir un chemin similaire au Québec.»
«J’ai commencé par marcher les fins de semaine, accumulant quelques centaines de kilomètres. J’ai ensuite profité de quelques jours de vacances pour venir voir votre coin de pays et poursuivre ma route vers l’Est», a raconté M. Auger, rejoint quelque part près Saint-Marcelin.
Créateur du site Québec Compostelle, un lieu où les amateurs peuvent retrouver une panoplie d’informations sur la marche longue durée en province, Pascal Auger est ainsi parti de Rivière-du-Loup le samedi 29 juillet en direction de Saint-Antonin, puis des 11 municipalités qui forment la Route des passants. Il a atteint Lac-des-Aigles le 1er aout.
«De Saint-Antonin à Lac-des-Aigles, en passant par des municipalités comme Saint-Épiphane et Saint-Clément, j’ai découvert un chemin fantastique. On y retrouve une grande tranquilité», a-t-il raconté.
CHEMIN DU QUÉBEC
Passionné, M. Auger a le grand projet de créer un chemin du Québec, une façon de découvrir le Québec, de Montréal à Gaspé, à la marche. Cet itinéraire serait très intéressant et propose un voyage qui a plusieurs similitudes avec Compostelle.
«Évidemment, il y a moins cette idée de pèlerinage religieux, mais nous avons plusieurs centaines d’années d’histoire à faire découvrir et il y a des richesses partout. Les visiteurs tout comme les Québécois y auraient tout à gagner. »
Pascal Auger est convaincu qu’un projet comme celui-ci pourrait être réalisé au Québec. Son succès reposerait naturellement sur les épaules de plusieurs intervenants.
«Il faut que ce soit un chemin qui offre une liberté et une autonomie au marcheur et qu’il soit abordable. C’est la clé. Au-delà des hébergements privés, il faudrait offrir des dortoirs et certains services, par exemple. Si tu les intervenants travaillent ensemble, c’est possible.»
Depuis quelques années, la marche a gagné en popularité, ici comme ailleurs. Pascal Auger croit que c’est donc le bon moment pour entamer cette idée de grand chemin communautaire. La marche, dit-il, permet d’avoir un regard différent sur ce qui nous entoure.
Vous pouvez suivre la route de Pascal Auger sur sa page Facebook «Québec Compostelle» ou sur le site Web du même nom.
1 commentaires
Admirable c est lieux de notre Québec à l arrière pays.