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La saison des sucres 2017 sera supérieure à celle de l’an dernier

durée 19 avril 2017 | 06h54
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Il ne fait pas l’ombre d’un doute que la saison 2017 sera supérieure à celle de 2016. De quoi réjouir les acériculteurs du Bas-Saint-Laurent - Gaspésie dont la présidente du syndicat régional, Sylvie Laliberté.

    La présente saison a connu deux départs, de bien courte durée chacun, fin février pour une journée ou deux et durant la troisième semaine de mars pour une durée un peu plus longue. Or la vraie saison a véritablement pris son envol en fin mars.

    «Il n’y a pas eu de grosses coulées car ça ne gelait pas la nuit mais nous sommes quand même en avance par rapport à 2016 et nous attendons des températures favorables (7-8 degrés Celsius) d’ici la fin avril. Aussi, les temps nuageux annoncés jouent en notre faveur. Un soleil trop fort favorise l’éclosion des bourgeons.»

    La saison 2016 a été très particulière, commente-t-elle, la sève ayant commencé à couler en mars lors d’un adoucissement de la température pour s’arrêter subitement en début d’avril au retour d’un froid hivernal qui a duré plus de cinq jours. La saison était terminée pour de nombreux acériculteurs avant la fin d’avril. Ceux du Témiscouata étaient par ailleurs toujours en production. La moyenne de production a avoisiné somme toute les trois livres à l’entaille, moyenne qui sera atteinte voire dépassée cette année.

    «Ailleurs au Québec, la saison s’annonce ordinaire. C’est un renversement de situation par rapport à l’an dernier. La saison 2017 est plus favorable que les deux précédentes. Nous sommes moins nerveux.»

    Il serait toutefois surprenant qu’on s’approche de la production record de l’année 2014 qui était de 3,14 livres à l’entaille. Si tout va bien, Sylvie Laliberté prévoit que la présente saison prendra fin dans la première semaine de mai. Les saisons connaissent un certain décalage depuis quelques années, explique-t-elle. Dans un passé pas si lointain, elles s’amorçaient fin mars pour s’étendre jusqu’à la troisième semaine d’avril. En 2016, la région a produit entre 24 et 25 millions de livres de sirop. Des 620 érablières qu’on y dénombre, entre 580 et 600 sont actives. Le Bas-Saint-Laurent – Gaspésie compte 8,5 millions d’entailles et il est la deuxième plus grande région acéricole au Québec après Chaudière-Appalaches.

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