C’est maintenant officiel, Rivière-du-Loup s’est bel et bien classée en toute première position au pays des villes les plus entrepreneuriales. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a publié ce mardi 29 novembre la version francophone de son palmarès et a ainsi confirmé la nouvelle.
Le 18 octobre dernier, plusieurs médias de la région, dont Info Dimanche, vous informaient que Rivière-du-Loup trônait au tout premier rang du palmarès anglophone de la FCEI, toutes catégories confondues. Un résultat qu’il fallait prendre avec un grain de sel, avait averti la fédération en journée, puisque les résultats québécois n’étaient pas encore compilés. Maintenant, c'est chose faite.
«Le nom de Rivière-du-Loup circule aujourd’hui à travers le Québec et le Canada. Les citoyens et les entrepreneurs de partout au pays entendent résonner le nom de notre ville comme un lieu où il fait bon d’investir (…) Il faut se féliciter collectivement de cette réussite, car c’est le résultat d’un travail commun», a déclaré le maire Gaétan Gamache, en point de presse.
En 2015, Rivière-du-Loup s'était classée en 1ère position en province, mais en 17e place au Canada. Elle a donc réalisé un bond important qui peut être expliqué notamment par ses résultats dans les trois catégories d’évaluation, soit les politiques municipales (40 % de la note finale), les perspectives d’avenir (35 %) et la présence entrepreneuriale (25 %).
Le premier critère comprend l’équité des impôts municipaux, le coût de l’administration municipale et la sensibilité municipale envers les PME, alors que le second prend en compte notamment la prévision du rendement des entrepreneurs, les attentes relatives à l’embauche d’employés à temps plein et la satisfaction à l’égard de la vie. Le troisième critère, plutôt explicite, comptabilise le nombre d’établissements commerciaux par habitant et, entre autres, leur augmentation.
«Cette nouvelle témoigne bien du dynamisme entrepreneurial de la ville. Ça met en lumière, outre l’excellent climat d’affaires, les perspectives qui sont très intéressantes pour le développement. Ce qu’on voit, nous le constatons nous-mêmes sur le terrain, c’est que les gens ont l’intention d’investir, d’innover, d’embaucher du personnel», a ajouté le directeur du Service du développement économique, Denis Goulet.
ATTRACTIVITÉ
Si Rivière-du-Loup bénéficie ainsi «d’un bel élan» sur le plan du développement économique, son plus grand défi dans l’avenir reste d’améliorer encore davantage son attractivité, estime Gaétan Gamache.
«Il nous faut de nouveaux joueurs qui ne sont pas encore installés. Il s’est créé plusieurs centaines de nouveaux emplois à Rivière-du-Loup cette année, mais on a besoin de beaucoup plus pour que nos entreprises puissent rayonner et travailler à l’exportation.»
Dans le palmarès de la FCEI, Rivière-du-Loup est suivie de Collingwood, Saint-Georges, Kelowna et Penticton. Rimouski est classée 32e.